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Analyse d’une nouvelle réaliste : COCO, Guy De Maupassant

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Par   •  15 Juin 2015  •  781 Mots (4 Pages)  •  5 941 Vues

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Analyse d’une nouvelle réaliste : COCO, Guy De Maupassant

1.Hypothèse(s) sur le titre :

Coco : Vu la longueur du titre, il n’est pas évident d’émettre des hypothèses.

En y réfléchissant on peut penser à une nouvelle basée sur un perroquet, la plupart du temps on les appelle « Coco ». Dans un contexte plus littéraire on pourrait simplement penser au surnom d’un petit garçon.

2. Résumé de la nouvelle :

À la ferme des Lucas, dite "la Métairie", on conserve par charité, dans le fond de l'écurie, un très vieux cheval blanc que la maîtresse veut nourrir jusqu'à sa mort naturelle, parce qu'elle lui rappelle des souvenirs, et qu’elle a depuis longtemps. Un garçon de quinze ans, nommé Isidore Duval, surnommé Zidore, s’occupe de la bête, lui donne des soins, la nourrit et, quatre fois par jour, en été, la déplace dans la côte où on l'attache, afin qu’elle ait de l’herbe fraîche en continu.

Quand Zidore le mène à l'herbe, il doit tirer et insister sur la corde, tant la vieille bête se déplace difficilement. Les gens de la ferme, voyant la colère du goujat contre Coco, prennent le garçon pour souffre-douleur, ce qui l'exaspère. Ses camarades de classe se moquent de lui aussi.

Des moqueries, surgit un « surnom » : Coco-Zidore qui ne tarde pas à faire le tour du village.

Le garçon rage et sent naître en lui le désir de se venger du cheval. Depuis longtemps déjà, il s'étonne qu'on garde Coco, s'indigne de voir que l’on prend encore soin d’une bête qui ne contribue plus en rien au développement de la ferme. A partir du moment où elle ne travaille plus, il lui semble injuste de la nourrir. En été, il doit encore aller nourrir la bête dans la colline. Plus les jours passent plus il devient cruel vis-à-vis de l’animal. Il se met à le torturer en lui cinglant le corps. Les nuits deviennent chaudes, on laisse Coco dormir dehors, derrière le bois. Zidore s'amuse encore à lui jeter des cailloux tranchants au bidet. Mais toujours cette pensée restait plantée dans l'esprit du goujat (le nom donné par le narrateur) : « Pourquoi nourrir ce cheval qui ne faisait rien et ne servait plus rien ? » Alors, peu à peu, le gars diminue la bande de pâturage qu'il donne au cheval, en repiquant le piquet de bois au même endroit.

La bête dépérit, elle essaye en vain de tendre la tête vers la grande herbe verte et luisante, si proche, et dont l'odeur lui vient sans qu'elle puisse l’atteindre.

Un matin, Zidore oublie volontairement de déplacer le cheval, il en a assez d'aller si loin pour cette carcasse sans intérêt. Il fait mine de la changer de place, mais il renfonce le piquet juste dans le même trou, et il s'en va, enchanté de son invention. Le cheval, le voyant partir, hennit pour le rappeler, mais le goujat se mit à courir, laissant l'animal seul, tout seul dans son vallon, bien attaché, et sans un brin d'herbe à portée de la mâchoire. Tout le jour, la vieille bête est soumise à la faim.

Le goujat ne revient point ce jour-là. Il se promena à travers les bois.

Il réaparaît le lendemain. Coco, exténué,

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