Analyse de Coco de Maupassant
Commentaire de texte : Analyse de Coco de Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zoey Damond • 10 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 1 480 Mots (6 Pages) • 44 303 Vues
Introduction :
Cette nouvelle s’intitule Coco et elle a été écrite par Maupassant au 19ème siècle. Elle a été publiée pour la première fois le 21 janvier 1884 dans le journal « le Gaulois » et par la suite en 1885 elle est publiée dans le recueil de Maupassant « Contes du Jour et de la Nuit ».
Résumé :
La nouvelle parle d’un jeune paysan de quinze ans qui s’appelle Isidore Duval qui vit à la ferme. Il est responsable d’un vieux cheval nommé Coco dont il doit s’occuper. Il doit le nourrir et le sortir dans la côte quatre fois par jour en été pour que le cheval puisse manger de l’herbe fraîche. Comme le cheval est vieux Isidore a beaucoup de mal à s’en occuper et il ne comprend pas en quoi il est toujours utile s’il ne fait plus rien. L’enfant devient haineux envers Coco et il veut se venger car il estime qu’on lui fait perdre son temps et son énergie. Zidore commence alors à torturer le cheval et à faire payer la pauvre bête. Il lui lance des cailloux dessus et diminue ses rations. Zidore, au fil du temps, devient de plus en plus dur avec le cheval et l’attache de plus en plus loin de l’herbe fraiche pour lui donner envie mais en même temps l’empêcher de manger. Un jour le cheval ne peut plus atteindre l’herbe fraîche et vue son vieil âge il s’affaiblit de plus en plus. La bête commence donc à mourir. Le garçon prend un malin plaisir à affamer le cheval. Un des jours suivants, alors que Coco s’était couché aillant perdu toutes ses forces il voit le garçon arriver en pensant qu’il va enfin le changer de place pour le nourrir. Mais Zidore ne le bouge pas et lui lance de la terre au visage. Le lendemain matin, Isidore ne vient pas et le jour suivant, lorsqu’il décide enfin de lui rendre visite, Coco est mort. Zidore est content de son œuvre et n’annonce le décès du cheval que le jour suivant. Le cheval est donc enterré est personne ne s’étonne de sa mort tellement il était vieux.
Présenter les thèmes principaux :
La cruauté humaine : tout au long du récit Isidore Duval fait preuve de méchanceté et de violence envers l’animal « l’enfant s’amusait encore à lui jeter des pierres » « il vint cependant pour savourer sa vengeance ». Il est complètement insensible et cruel. Il a du plaisir à voir l’animal souffrir.
L’abus d’un être faible : le cheval est ici considéré comme l’être faible « zidore prenait soin de cet invalide » « l’animal presque perclus, levait avec peine ses jambes lourdes…. De très long cils donnaient à ses yeux un air triste » et Zidore prend avantage de sa faiblesse pour le maltraiter.
La jalousie : Isidore est très jaloux du cheval et c’est ce qui guide l’histoire puisque c’est de cette jalousie d’où provient toute sa haine et ses plans contre la bête sont guidés par la jalousie.
Le rejet : « les gens de la ferme, voyant cette colère du goujat contre coco, s’en amusait, parlaient sans cesse du cheval à zidore, pour exaspérer le gamin. Ses camarades le plaisantaient. On l’appelait dans le village coco zidore » ce passage montre le rejet de zidore par les paysans du village ce qui explique la haine du garçon et sa jalousie envers le cheval puisque le cheval, lui, a de l’attention (qu’il juge d’ailleurs inutile), et lui n’a rien a part des moqueries.
Personnages :
Coco : Coco est un « très vieux cheval blanc » que la « maitresse » veut garder jusqu’à sa mort naturelle car il lui rappelle des souvenirs. Le cheval est physiquement en mauvais état et fait presque peur à voir (« l’animal presque perclus, levait avec peine ses jambes lourdes, grosses de genoux et enflées au-dessus des sabots. Ses poils, qu’on n’étrillait plus jamais, avaient l’air de cheveux blancs et des cils très longs donnaient à ses yeux un air triste. ») (« tête osseuse et blanche », « son œil de vieux », « les cotes saillantes »). Il est appelé « la vieille bête » ou encore « la bête ». On voit qu’il est très fatigué (« essoufflé d’avoir trotté »). Zidore percoit Coco comme un bidet paralysé, une vieille rosse ou encore « cet invalide ». Il ne fait plus rien.
Isidore Duval : Isidore Duval, plus communément appelé Zidore (ou encore Coco-Zidore) est un « goujat » de 15 ans qui a pour tâche de s’occuper de Coco. Physiquement, il est décrit comme un « maigre enfant haut sur jambes, très sale, coiffé de cheveux épais, durs et hérissés. » et moralement l’auteur le décrit comme étant un « paysan sournois, féroce, brutal et lâche »). « Il semblait stupide, parlait en bégayant, avec une peine infinie, comme si les idées n’eussent pu se former dans son âme épaisse de brute ». Zidore a une haine profonde envers Coco (« une haine grandissait en son esprit confus d’enfant » + lignes 37-38-39-40).
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