Chapitre 23, traité sur la tolérance, Volaire
Commentaire d'oeuvre : Chapitre 23, traité sur la tolérance, Volaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bloddpiece • 26 Juin 2017 • Commentaire d'oeuvre • 751 Mots (4 Pages) • 3 943 Vues
Commentaire composé
Khepra Vercautrin
1ère S1
12/12/2016
Au 18e siècle, période de conflits entre les religions, Voltaire, un écrivain français utilise ceux-ci pour écrire un essai philosophique sur la tolérance. Le Traité sur la tolérance de Voltaire donc, publié en 1763, s'appuie sur l'affaire Calas, dans laquelle on accuse et condamne sans preuve tangible le père Calas (un catholique) ; soupçonné d'avoir assassiné son fils car ce dernier voulait se convertir au protestantisme. Par la suite Voltaire dans son essai va inciter et chercher par divers procédés argumentatifs, à instaurer la tolérance entre les hommes. Dans le chapitre 23 « Prière à Dieu », Voltaire s'adresse à « Dieu » et lui demande explicitement de rendre les hommes tolérants entre eux. La question qui en découle est la suivante : Comment Voltaire, à l'aide d'une prière à « Dieu » peut-il inciter les hommes à la tolérance ? Pour répondre à cette question on étudiera dans un premier temps la prière que fait Voltaire à « Dieu », ce qui nous amènera dans un second temps à dire que cette prière à « Dieu » s’adresse en réalité aux hommes .
Dans un premier temps, Voltaire fait une prière, celle-ci s'adresse à « Dieu » . Voltaire utilise le mode de l'impératif pour implorer «Dieu » : « fais que » l.9 ; « daigne » l.6. Il nous montre qu'il fait une demande une prière qui est destiné à « Dieu » : « Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps » l. 2-3. On remarque aussi le champs lexical de la prière : « Prière » dans le titre du chapitre ; « d'oser te demander ».
Il implore « Dieux « de rendre les hommes tolérants entre eux : « fais que nous nous aidions mutuellement »l.9 ; « Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr ». On voit qu'il argumente en faveur de la tolérance et qu'il remet en question les conflits passés à cause de l'intolérance.
Dans le texte, « Dieu » est universelle :« Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps » l. 2-3
Cette universalité de Dieu permet en fait à Voltaire de s'adresser en réalité aux hommes dont on parlera dans un second temps.
Dans un second temps, Voltaire ne peut pas s'adresser à « Dieu » puisque selon lui, « Dieu » n'a pas d'identité (« de tous les êtres, de tous les mondes »). C'est donc aux hommes dans le chapitre 23 « Prière à Dieu » qu'il s'adresse. « Dieu » n'est pas responsable : il donne la vie mais n'est pas responsable de ce qui en suit : « Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr » ( ce que font pourtant les hommes). C'est donc aux hommes, qui sont eux responsables de leurs actes de se sentir concerner par le message que Voltaire veut délivrer dans le chapitre 23 « Prière à Dieu ».
Voltaire dénonce la violence dont les hommes font preuves à de multiples reprises. On peut voir des champs lexicaux de la haine, de la persécution et de la tyrannie : « haïr »; « guerre » ; « égorger » ; « brigandage ».
Il ordonne aussi, dans sa pensée de tolérance : « ne nous haïssons pas les uns les autres » l.21. Il fait un appel à la tolérance, on observe le chant lexicale de la prospérité : « bonté » l.31 « paix »l.29, « paisible » l.28.
En résumé Voltaire par sa prière à « Dieu », s'adresse en réalité aux hommes à qui il demande de faire abstraction des différences dues aux religions. Dieu est présenté comme sans identité, universel. C'est la principale idée du déisme.
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