Candide, chapitre 6, commentaire composé
Commentaire de texte : Candide, chapitre 6, commentaire composé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jerem15 • 12 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 785 Mots (4 Pages) • 1 788 Vues
Commentaire composé de l’extrait du chapitre 6 de Candide:
Le Chapitre 6 de Candide(Voltaire) nous raconte un moment où Candide est
témoins d’expérience cruelles. Alors qu’il ne rencontre que des horreurs en Europe,
Candide décide avec Pangloss de partir en direction des États-Unis, mais fait
naufrage à Lisbonne. Suite à un tremblement de terre, l’inquisition organise un
autodafé et condamne Candide et Pangloss. Ce chapitre 6 nous montre bien que
Voltaire dénonce l’inquisition. Après avoir étudié comment Voltaire met en scène
dans ce récit une cérémonie religieuse plutôt carnavalesque, nous verrons que cette
mise en scène permet de relever une critique violente de l’inquisition.
Tout d’abord on remarque que le début du Chapitre 6 de Candide forme un
récit court. Les actions s’enchaînent avec rapidité. On peut relever quatre étapes clés
dans le déroulement du récit avec en premier temps la prise de décision par les sages
de faire un autodafé(ligne 1 à 3), après, la désignation des coupables (ligne 6 à 7),
ensuite le déroulement de la procession religieuse(ligne 9 à 11) et enfin l’exécution
de la sentence(ligne 13 à 16). Ces étapes s’enchaînent rapidement car on relève que
ces éléments du récits sont souvent juxtaposés: « On vint lier après le dîner le docteur
Pangloss et son disciple Candide(…) ; tous deux furent menés séparément dans des
appartements d’une extrême fraîcheur », (ligne 6 à 8). On observe aussi une ellipse
narrative qui accélère le récit: « huits jours après, ils furent tous deux revêtus d’un
san-benito »(ligne 9 à 10), ici Voltaire ne raconte pas ces huit jours afin d’apporter de
l’efficacité et légèreté au récit. La circularité du texte met en valeur l’unité narrative
de cet extrait. En effet, le texte s’ouvre et se termine sur l’image d’un tremblement de
terre. Et la phrase finale(« Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas
épouvantable ») clôt le récit en démontrant l’inefficacité de toute la mise en scène
décrite.
D’autre part, L’autodafé d’écrit par Voltaire apparaît bien comme une parade de
carnaval. Alors que le déroulement du récit est très rapide, le narrateur s’attarde sur
les descriptions de cérémonie: les habits (« un san-benito », « mitres de papier »)
(ligne 9 à 10), les motifs (« flammes renversées », « diables qui n’avaient ni queue ni
griffes »(ligne 10 à 11) . L’accent est mis sur la beauté du spectacle : la
« procession »(ligne 12), « un sermon »(ligne 13), « la belle musique en faux
bourdon »(ligne 13). Ces termes appartiennent au champ lexical du spectacle qu’à
celui de la religion. Suite
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