Baudelaire, le soleil
Dissertation : Baudelaire, le soleil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar akajdjfjdu • 29 Mars 2020 • Dissertation • 1 875 Mots (8 Pages) • 739 Vues
Collège Notre-Dame
de Jamhour
Projet social
Classe de Seconde
"La personne humaine au centre"
www.ndj.edu.lb
projetsocial@ndj.edu.lb
Rapport de service
La Pauvreté et Le Logement
Beitna / Habitat for Humanity
Nom du groupe : MK
Nom & prénom (s) : Karim Tabet
Classe et section : 2de 7
Accompagnateur : Madame Mira Kheir
2018 – 2019
Table de matières
Remerciements 3
Introduction 4
Présentation du sujet du groupe 6
Présentation de l’ONG/Association 7
Présentation de l’action 8
Bilan personnel 9
Remerciements
Nous tenons tout d’abord, à remercier Madame Myra KHEIR, qui nous a accompagnés durant cette année, et, sans qui, l’expérience de ce projet n’aurait pas été possible. Un grand merci aussi à :
• Monsieur Michel Haddad, le coordinateur de projet social, qui grâce à son organisation, nous a facilité notre travail et nous a permis à faire les choses en profondeur et sérieusement.
• Monsieur Dany Tayyar de l’association HFHL qui nous a guidés à travers ce thème vaste et compliqué, et qui nous a consacré du temps pour une entrevue, ainsi qu’une visite au camp de réfugiés palestiniens de Chatila, au sud de Beyrouth.
• Monsieur Osman, l’ingénieur palestinien qui a facilité notre entrée au camp de Chatila et qui nous a fait une visite guidée du camp avec des explications sur l’historique du camp et qui nous a montré les conditions de vie de ses habitants, ce qui nous a dans l’esprit et le contexte de notre sujet,
• Monsieur Naji Chelala, un ingénieur de l’association BEITNA qui nous a permis de concrétiser notre action par une contribution personnelle sur un projet à Fanar.
Introduction
La pauvreté. Un mot banalisé, cependant il regroupe tant de maux.
Selon une étude sur la pauvreté, la croissance et les inégalités, menée en 2010 par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec le ministère des Affaires sociales et l’Administration centrale de la statistique, un million de Libanais, soit 28,5 % de la population, vivent en-dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 4 dollars US par jour. 8 % vivent dans des conditions d’extrême pauvreté et sont incapables de subvenir à leurs besoins vitaux.
Plus on approfondissait nos recherches, plus on réalisait la nécessité de nous concentrer sur la question de la pauvreté et du logement.
Le ministère des Affaires sociales, a divisé les zones pauvres du Liban en plusieurs catégories selon les critères suivants :
• Condition économique des ménages
• Etat de santé
• Disponibilité du logement.
La région la plus pauvre est la Bekaa avec un taux de pauvreté de 54%, qui affecte un aspect vital, qu’est le logement. Des êtres humains, comme nous, vivent dans des conditions précaires et se déplacent de ville en ville pour tenter de trouver un abri.
L’état critique du logement s’est aggravé avec l’arrivée massive de réfugiés syriens fuyant, dès 2011 une guerre civile meurtrière, et venant s’ajouter aux réfugiés palestiniens établis depuis 1948 au Liban, ce qui a entraîné une surpopulation et une tension sur les services de base, notamment l’électricité, l’eau, l’assainissement, les ordures ménagères, les écoles et les services de santé.
Il conviendrait de rappeler que le Liban est encore lui-même dans la phase de reconstruction de son infrastructure totalement dégradée par la « guerre civile » de 1975-1990, un conflit de type guérilla urbaine, durant lequel les attentats et les bombardements ont provoqué de gros dégâts matériels. A la fin de cette guerre civile, selon les études de l’ONU, plus de 15% des constructions et immeubles auraient été gravement touchés ou détruits Liban. Ce n’est qu’à partir de 1995 que la réhabilitation de l’infrastructure a été lancée : l’Aéroport International de Beyrouth, la cité sportive Camille Chamoun, les Hôpitaux universitaires, les campus des Universités, les autoroutes, les centrales électriques, les stations d’épuration, les logements, etc… D’ailleurs, à ce sujet, l’Etat libanais a mis en place plusieurs structures d’aides au logement telles que la Banque de l’Habitat (Banque Al Iskan) ou l’Etablissement de l’Habitat (Mou2assasat al Iskan).
Cependant, ces institutions ne couvrent pas les besoins des plus démunis. Nous avons appris l’existence d’organisations non gouvernementales (ONG), telles que « HFHL » et « Beitna », qui sont actives dans l’aide au logement des plus démunis, notamment les réfugiés et les marginalisés au Liban.
Nous avons décidé de contacter « HFHL » et « Beitna » afin de réaliser notre Projet Social dont le thème est « La Pauvreté et le Logement ». Nous nous sommes entretenus avec les représentants de « HFHL » et « Beitna », ce qui nous a exposés à découvrir de nous-mêmes ce qu’endurent les gens sans moyens ou abandonnés, et les œuvres de volontaires engagés qui font de leur mieux pour assurer un cadre de vie décent.
Sur la base de ce constat, notamment la problématique omniprésente qu’est la mauvaise qualité de logement, dans les camps de réfugiés ou dans les zones défavorisées, telle que la plaine de la Bekaa, notre groupe a choisi le thème de la pauvreté et du logement.
Cette crise ne cesse de s’aggraver, vu que, faute de moyens, ni l’Etat, ni les ONG n’arrivent à couvrir les besoins identifiés. Nous avons décidé d’intervenir en contribuant, à notre échelle, par un apport par une allocation d’une partie de notre temps libre.
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