Andromaque, Jean Racine
Commentaire de texte : Andromaque, Jean Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ouiiuiiiiii • 4 Mars 2021 • Commentaire de texte • 574 Mots (3 Pages) • 2 383 Vues
Le théâtre est un genre littéraire très répandu dans la littérature moderne et ancienne. Jean Racine qui était un dramaturge et poète français du XVIIe siècle a écrit des pièces de théâtre. Sous le règne de Louis XIV, il est considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies classiques françaises. Après être devenu célèbre grâce à Alexandre le Grand, Racine connaît le succès avec Andromaque, sa troisième tragédie écrite en 1667. Dans le texte étudié on nous montre Andromaque et sa confidente Céphise. Andromaque vient de faire face au choix que Pyrrhus lui avait imposé dans la scène précédente. La voici donc confrontée à un dilemme entre l’amour d’une femme et l’amour d’une mère. En quoi Andromaque présente-t-elle les caractéristiques d’un personnage tragique ? Pour répondre à cette question nous commencerons par étudier la façon dont Racine met en évidence la souffrance d’Andromaque, puis nous analyserons ce texte de manière à trouver ce en quoi il suscite la pitié du spectateur.
Racine met en lumière la souffrance d’Andromaque.
Le personnage éponyme se lamente auprès de sa confidente. La lamentation est marqué en premier lieu par l'interjection “Hélas” qui marque le désespoir mais aussi par toutes les allusions au passé avec “Je m’en souviens”, “il demanda” (où le passé simple marque une action fini), le rappel à Hector accentue la lamentation d’Andromaque avec des paroles d’Hector avant de combattre où Racine utilise l'allégorie du sort (“[...] quel succès le sort garde [...]”) pour montrer que Hector est dépendant de ce que vas choisir le sort. Le désespoir d’Andromaque est aussi marqué par le champ lexical de la guerre et de la mort avec : “courage”, “trépas”, “armes”, “sang”, “périr”.
Le dilemme auquel est soumis Andromaque est un dilemme cornélien. Un dilemme cornélien implique la notion d'un choix impossible entre deux valeurs tout aussi importantes et estimables l'une que l'autre, à savoir l’honneur d'un côté, et l'amour de l'autre. La veuve a le choix de soit sauver son fils soit de perdre son honneur et sa fidélité en se mariant à Pyrrhus. Si elle décide de sauver son fils ,et donc, se marier à Pyrrhus, elle perdrait la noblesse de son amour envers Hector. Dans aucun des cas elle aura une fin heureuse car elle perdrait soit un mari (qui est déjà mort) soit un fils. Corneille était un contemporain de Racine. L'usage du dilemme cornélien marque un peu plus le côté tragique du personnage car avec la soumission à ce dilemme cela montre que l’héroïne est voué à un destin tragique avec soit la mort de son fils soit l’infidélité à son maris ce qui pourrait faire qu’elle mourrait d’amour.
Andromaque est victime d’une intense souffrance morale. L'héroïne a besoin d’un soutien mental, elle cherche l’aide de sa confidente Céphise en lui faisant part de ses tourments. On voit que dans ce texte toute la souffrance d’Andromaque est mentale car elle souffre du choix qu'elle doit faire, mais aussi du départ de son mari “en essuyant mes larmes”, cette citation montre qu’elle a pleuré au départ de son mari ce qui remontre la souffrance, on remarque une opposition avec hector qui lui
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