Analyse linéaire "Automne Malade" d'Apollinaire

"Automne malade" d' Apollinaire

Introduction : Ce poème provient du recueil Alcools d'Apollinaire. Il a été conçu en 1902 alors qu'Apollinaire séjournait à Munich et composait le cycle des "Rhénanes" mais a été repris 10 ans plus tard pour l'integrer à la fin du recueil publié en 1913.

Problématique: Comment Apollinaire fait-il coexister tradition et modernité ?

I_ L'adresse à l'automne menacée de mort par l'hiver

l.1: apostrophe -->s'adresse directement à la saison

adj qualificatif "adoré"--> saison qu'il aime, colorée en or et en doré

l. 2-3 : futur prophétique → annonce de la mort prochaine de l'automne

2 prop. sub. cir. temps → automme victime d'elements naturels plus fort que lui

l. 2: alliteration en [r] → souffle ouragan + mort saison

l.5: personification--> compassion du poète envers l'automne qui se fait chasser par l'hiver

l. 6: imperatif → mort iminente et inévitable

l.67: elements mélioratifs → l'autome disparait avec splendeur

II Description d'un paysage rhénan

l.9: present de l'indicatif → eperviers =danger

I.10: paronomase → jeu sonore inquietant accentué pour l'apparence inquietante.

-->Nixes= Annie qui rejete l'amour d'Apollinaire= Diane et daphnée de la mythologie grecque

l.11: négation → refus d'aimer, amour non-partagé

l. 12-13: distique --> moderne comparé à la longueur des strophes précédentes

III. Déclaration d'amour à l'automne sur fond nostalgique

vers 14: pronom "je"+ anaphore → retour vers reguliers romantique+ accenture lyrisme

l.16-17, personification + rejet → tristesse nature= celle d'Apollinaire (paysage etat d'ame.)

l.18-23: verbes de mouvement--> la vie s'éteint= tempus fugit

+ assonance en [ou]--> rappel du temps qui s'écoule

Conclusion: Poème s'inscrivant dans la tradition poétique du romantisme où l'automne est source d'inspiration. La dernière strophe représente une dislocation du vers qui nous amène à observer la modernité du texte.

ouverture : nuits Rhénanes où Annie qui est une créature mythologique représente le désespoir de la perte et donc l'écriture du poème.

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