Analyse - les Contemplations - extrait de "La Nature"
Fiche de lecture : Analyse - les Contemplations - extrait de "La Nature". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maud.lnrlst • 2 Mai 2022 • Fiche de lecture • 1 228 Mots (5 Pages) • 575 Vues
ANALYSE – Les Contemplations – Extrait de La Nature
I- Un élan de courage : Vers 26 à 36
- « profond » ; « vêtu d’obscurité »
🡪 inquiétant or :
🡪 réponse de l’arbre : n’est pas épouvanté par le « profond océan »
- personnification de l’océan
🡪 apparait comme un personnage dangereux auquel on ne veut pas se confronter
- assimilation au vers 26 : danger que peut représenter l’océan
🡪 « obscurité » ; « inconnu » ; « profond » = comme le tombeau 🡪 mort
- répétition du verbe « épouvanté » à la forme négative
🡪 souligne la réponse positive de l’arbre : « oui, frappe » pour être mat de bateau
🡪 révèle le courage de l’arbre (personnifié)
- introduit l’idée que l’arbre n’est pas effrayé
- que la colère qu’il exprimera n’est pas nourrie par la peur
🡪 condamne l’acte de s’en servir comme gibet par conviction non par peur
- enjambement : « Arbre veux-tu // être gibet »
🡪 insistance pour évoque le fait pendre un homme
- contre-rejet du verbe « vouloir » vers 28
🡪 questionner la volonté de l’arbre
- rejet de « être gibet »
🡪 revoie à « acceptes-tu la peine de mort ? »
- injonction/exclamative vers 29 : « Silence, homme ! »
🡪 Changement de TON
- « va-t’en cogné ! // J’appartiens à la vie, à la vie indignée ! »
- répétition de « à la vie »
🡪 renvoie à la colère exprimée par les exclamatives
🡪 revendication d’être du côté de la vie
- « indignée » : ressentir le manque de dignité auquel on a le droit
🡪 selon Hugo :
- la peine de mort est indigne, la vie est plus précieuse que tout
- DIGNITE = ce qui nous tient debout, ce qui donne du sens
- alors, marqué par la peine de mort, la vie est attaquée, mise en danger
- on attaque la vie au nom du respect que l’on se doit les uns les autres
- Chaque vie a de l’importance
🡪 personne condamnée à mort + personne qui condamne = perdent leur dignité
- répétition + injonction du verbe « aller » : « va-t’en ! »
🡪 expression de la colère très vive par l’arbre
- ponctuation +impératif + rythme ternaire
🡪 vers en 3 temps = insistance
- gradation dans le choix des mots (homme < bourreau < juge < démons)
🡪 ce mal s’observe chez l’homme
- démons au pluriel
🡪 pour que tout le monde se sente concerné
- verbe fuir « fuyez » = colère sourde
- la pendaison est un vrai spectacle à l’époque d’Hugo
- anaphore « je » porté par l’arbre
- caractère universel se dessine « des bois », « des monts »
🡪 UNIVERSALITE
- parallélisme de construction « je porte les fruits mûrs, j’abrite les pervenches »
🡪 l’arbre nourri et loge
- injonction « laissez-moi ma racine et laissez-moi mes branches ! »
🡪 incarne le passé (racine) et le futur (branches)
- rythme binaire fermé
🡪 apporte de la clarté, ai dit fermement, c’est ÇA et pas autre chose
- les 3 vers rendent compte de ses valeurs
- universelle (vers 32)
- protection (vers 33)
- représentation symbolique (vers 34)
🡪 l’arbre est heurté par la possibilité d’être gibet
II – Une justification qui met l’humanité face à elle-même
- injonction/ordre : « Arrière ! Hommes, tuez ! ... »
🡪 violence
🡪 paradoxe / ironie tragique du discours
= mettre l’humanité face à elle-même
🡪 Fait ce que tu fais. MAIS. Vois ce que tu fais
- impératif : « tuez » ; « soyez »
- périphrase : « ouvrier du trépas »
🡪 définition de ceux qui œuvrent pour la pendaison
- rythme ternaire des adjectifs : « sanglants » ; « mauvais » ; « durs »
🡪 rendent compte de la violence
- paradoxe : « Mais ne venez pas »
🡪 manque d’humanité, marque l’opposition
= faites, mais ne venez pas me chercher comme complice
- répétition de l’impératif négatif : « ne venez pas »
🡪 marque la colère
- connotation des objets nécessaires à la mise à mort
- deux contextes ≠
1. L’humanité traine des cordes et des chaînes
2. Arbres qui vivent ensemble (« au milieu des grands chênes »)
- impératif négatif omniprésent dans TOUT le texte
🡪 révèle les injonctions de l’arbre
- oxymore : « Ne faites pas servir à vos crimes vivants, »
🡪 insistance
- énonciation à la 3ème personne « l’arbre mystérieux à qui parlent les vents !»
🡪 incantation de la nature / opposition de l’humanité
- diérèse : « mystriiiiiieux »
🡪 la nature incarne le mystère qui renvoie à l’invisible
🡪 le poète sait déchiffrer la nature (cf. Crépuscule)
- exclamative : « à qui parlent les vents ! »
🡪 le poète voit/entend ce que nous ne voyons/n’entendons pas
🡪 langage de la nature + colère de l’arbre
- métaphore de mort : « Vos lois portent la nuit sur leurs ailes funèbres. »
🡪 évoque la mort à travers les lois
- assimilation lois / nuits + funèbres
- antithèse : « je suis fils du soleil »
🡪 nuits ≠ soleil
- parallélisme + rythme binaire : « Je suis fils du soleil, soyez fils des ténèbres. »
🡪 injonction à être et reconnaître
- injonction exclamative : « allez-vous-en ! »
🡪 écho aux premiers impératifs
- passage du singulier au pluriel
🡪 arbre / homme à nature / hommes
- 3ème personne : « laissez l’arbre dans ses déserts »
🡪 renforce le caractère symbolique
- mot : « déserts »
🡪 montre que l’auteur fuit la société, le divertissement (écho au Misanthrope de Molière)
🡪 nature qui veut s’isoler de l’humanité, la société, le divertissement
- énumération de COI antéposés : « À vos plaisirs, aux jeux, aux festins, aux concerts »
🡪 genre pascalien
- divertissement = capacité à nous détourné de l’essentiel, de ce qui compte, de ce qui est
- retardement de l’arrivée du verbe à l’impératif : « accouplez »
🡪 verbe cru, puissant, prosaïque = explicit
🡪 quel sera le fruit de cet accouplement ?
🡪 référence à la nature, la vie, la fécondité qu’il ne veut pas idéaliser
- jeux de contraste, d’opposition – antithèse COD
🡪 échafaud ≠ plaisir
🡪 supplice ≠ jeux
- injonctions « faites »
🡪 accouplement ordonnés, efficaces
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