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Analyse de passage : Thérèse Desqueyroux

Commentaire de texte : Analyse de passage : Thérèse Desqueyroux. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Août 2017  •  Commentaire de texte  •  1 143 Mots (5 Pages)  •  1 500 Vues

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Analyse de passage : Thérèse Desqueyroux (p.66 à 70)

I. Situation du texte

Ce roman a été publié en 1927. Son auteur, François Mauriac, est né le 11 octobre 1885 à Bordeaux. Il est issu d’une famille bourgeoise, catholique et conservatrice. C’est déjà pendant son enfance qu’il s’intéresse à la littérature en rédigent quelques futiles poèmes. A 13 ans, il écrit sa première œuvre intitulé Va t’en !, dédié à sa grande sœur. Dès 1904, il étudie la littérature à la faculté de Bordeaux. Sa famille l’envoie à Paris pour y intégrer l’Ecole des Chartes qu’il abandonne rapidement pour se consacrer entièrement à l’écriture en publiant des poèmes dans une revue. Sa carrière littéraire est interrompue par la Première Guerre mondiale, où il s’engage un temps bien que réformé. Après la victoire en 1918, il reprend ses activités d’écriture en publiant notamment Le baiser au lépreux publié en 1922. Il remporta le Grand Prix du roman de l’Académie française en 1926 et est élu membre de cette même Académie en 1933. Il reçoitt le Prix Nobel de littérature en 1952 avec son roman Galigaï. François décède le 1 septembre 1970 à Paris.

Thérèse, suite à une tentative d’empoisonnement envers Bernard, son propre mari, a réussi à obtenir un non-lieu grâce au faux témoignage de Bernard. Grâce à lui l’affaire est étouffée.
A l’époque des fiançailles de Thérèse, une liaison venait de naître en Anne de la Trave et Jean Azévédo. Anne était follement éprise de ce dernier. Elle le racontait à Thérèse dans des lettres émotives. Mais, Jean Azévédo n’était pas assez bien pour la famille Desqueyroux. Ainsi, le mariage entre Anne et Jean était impossible. En effet, Jean était juif. Ses valeurs étaient donc jugées différentes et moins nobles que celles de la famille Desqueyroux. Par ailleurs, une rumeur disait que sa famille était dégénérée.
La famille a imposé à Anne l’interdiction formelle de revoir Jean.
Elle devait donc épouser ce jeune homme issu de la noble famille Deguilhem. Pour ne pas compromettre ce mariage, Thérèse s’est fait alliée de la famille et aide à détruire cette relation. Le passage commence pendant le dialogue entre Anne et Thérèse où elles parlent du mariage et de Jean.

Ce passage est plutôt imprégné du courant romantique.

On peut s’en apercevoir parce que le narrateur a accès aux pensées de Thérèse. De plus, les sentiments éprouvés par Anne sont assez extrêmes : elle est en extase dès qu’on lui parle de Jean, mais est totalement effondrée à l’idée d’épouser Deguilhem.

Il y a une petite touche de réalisme. En effet, le fait que Thérèse soit hypocrite avec sa meilleure amie Anne montre une certaine négativité de l’être humain.
Comme dans l’ensemble de l’œuvre, le côté sombre de l’homme se retrouve dans cette femme Thérèse qui, après ne pas avoir éprouver de remords au fait d’avoir empoisonner son mari, est prête à perdre sa meilleure amie pour attirer les louanges des Desqueyroux.

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