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Alchimie poétique : la boue et l'or

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Par   •  24 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  1 205 Mots (5 Pages)  •  4 190 Vues

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Objet d’étude : La poésie du XIX ème siècle

Parcours : alchimie poétique : la boue et l’or

Extrait n° 27

Nom de l’auteur : Victor Hugo

Siècle : XIX ème siècle (1802-1885, Besançon, Paris) ( symbolisme)

Genre littéraire : Poésie (vers et prose)

Titre de l’œuvre : Les Contemplations

Titre de l’extrait : « J’aime l’araignée et j’aime l’ortie»

Date : 1856

Introduction :

Le texte que nous allons porter à l’étude est un poème de Victor Hugo, un auteur du romantisme. Intitulé « J’aime l’araignée et j’aime l’ortie », il appartient à la troisième section « Les luttes et les rêves » du recueil « Les Contemplations » publié en 1856.

Dans ce poème Victor Hugo décrit une réalité sociale celle des misérables à travers une analogie avec l'araignée et l’ortie qui sont les mal aimés de la nature, la laideur de ces deux créatures est tellement extrême qu’elle devient sublime caractéristiques du romantisme en exprimant de la compassion pour l’araignée et l’ortie, Victor Hugo invite le lecteur à changer sa vision sur ces créatures

En quoi ce poème est caractéristique du romantisme ?

LECTURE DU TEXTE A HAUTE VOIX

Plan : - Victor Hugo montre le destin tragique de ces créatures (v.1 au v.17)

          -Le poète s’adresse directement à ses lecteurs (v.17 au v.28 )

     

mouvement 1 :

-victor Hugo à travers son regard sur l’araignée et l'ortie montre à quel point ce sont des êtres aimable mais miséreux tout au long de ce mouvement victor Hugo nous donne des raisons d'aimer ces créatures qui sont destinées à un destin tragique

-en déclarant son amour pour des créatures détesté par les autres, victor Hugo commence son poème en montrant qu'il est un auteur romantique

-cette déclaration se traduit dans le parallélisme j'aime l'araignée et j’aime l’ortie accentuée par l'utilisation de la

première personne

-la raison de cet amour est exprimée dans les vers suivants

- le deuxième vers expose un paradoxe, le poète aime l'araignée et l’ortie en raison de la haine dont elles font l'objet

-les antithèses renforce le triste sort de ces deux êtres personnifiés que rien n’exauce et que tout châtie

-Victor Hugo montre que l’araignée et l’ortie sont des victimes à travers l'oxymore « morne souhait »

-le poète critique le manque de respect que porte les humains aux créatures misérables qui elles aussi ont des rêves comme tout être vivant

-cette haine exprimée par tout le monde envers ces deux créatures détruit leurs rêves et leur confiance

-v.4 : enjambement permet au lecteur de ressentir l'exaspération de victor Hugo

-La fatalité de leur destin tragique est aussi présente dans ce texte

-Victor Hugo en employant « noirs êtres rampants insiste sur le caractère misérable de l’araignée, celle ci représente la totalité des êtres mal aimés et maltraité par le sort de la vie appuyée par des adjectifs dépréciatif : « maudite » « chétive » « rampant »

-elle provoque chez les autres êtres vivants une répulsion marqué dans le poème par l’assonance en i « maudite

chétive triste captive », par la phrase « parce qu'elles sont les tristes captifs de leur guet-agents on peut s'interroger

sur la fatalité d'être né dans des conditions de vie défavorable contrairement à d’autres

- l'allusion de l'araignée captive à sa propre toile montre à quel point il est difficile de sortir d'une situation

misérable

-deuxième strophe a une structure identique à la précédente

-parallélisme accentuant le côté misérable des araignées et des orties

-victor hugo utilise un vocabulaire caractéristique de la tragédie et le registre tragique afin d'accentuer le fait que ces êtres misérables sont destinés à un destin tragique

-La misère est donc une fatalité v.10, le

-le mot gueux rime avec noeud et confirme les deux nations que sont la misère sociale et la fatalité

-la structure de ce poème est représentatif par son contenu

-le poète représente la situation de l’ortie et de l’araignée, il ya une alternance entre décasyllabes et pintasyllabes puisqu'il est impaire

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