ADM1013 TN1

 ADM103[pic 1]

 Comportement organisationnel 

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SÉRIE 10

Feuille d’identité        (      points)

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• Remplissez la section ci-dessous et joignez cette feuille
  à votre envoi.

• N’oubliez pas de conserver une copie de ce travail.

NOM                 PRÉNOM         

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NUMÉRO D´ÉTUDIANT                 TRIMESTRE         [pic 6]

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ADRESSE          

        CODE POSTAL         [pic 8]

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TÉLÉPHONE         Domicile                 Travail        

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         Cellulaire         

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COURRIEL        

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        NOM DE LA PERSONNE TUTRICE        Richard Dubois

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DATE D’ENVOI         2017-12-03

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Réservé à l’usage de la personne tutrice

DATE DE RÉCEPTION                      DATE DE RETOUR             [pic 17]

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NOTE              

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1-La laiterie de la Rive-Sud est une petite entreprise québécoise qui n’a vécu aucune modification majeure depuis sa mise sur pied. L’unité de distribution compte treize employés : un gestionnaire, un superviseur, un expéditeur et dix chauffeurs-livreurs. Pour bien comprendre la dynamique du groupe de travail voyons comment sont définis les tâches et responsabilités de chacun.

Débutons par les devoirs du directeur, Jerry Jones. Il est en charge des finances, du marketing et de la production, du système de contrôle de l’unité et il a personnellement établit les routes de livraison de chacun des chauffeurs-livreurs. Les méthodes de gestion qu’il utilise sont très strictes afin d’éviter que les livreurs puissent escroquer la compagnie. Il trouve que les livreurs ne sont pas motivés et il semble affectionner particulièrement le retour au salaire par commission qui les pousserait, selon lui, à augmenter leur rendement et à être personnellement responsables de leur salaire. Dans son discours, il dit avoir confiance en ses employés mais ses agissements démontrent le contraire.

« S’il manque quelque chose, je peux décider de réduire cette somme de leur chèque de paie. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas eu à le faire car je pense que je peux faire confiance à mes chauffeurs. Ce serait très difficile pour eux de tricher en raison de notre système de contrôle des inventaires. » (ADN1013 Comportement organisationnel, 2010 p.3)

Monsieur Jones vérifie sans cesse le travail de ses employés et il ne se gêne pas pour leur faire savoir un oubli si minime soit-il. Pour le directeur, la satisfaction des clients est prioritaire et il s’assure que les livreurs le comprennent. Il les menace d’augmenter le nombre de leurs clients s’ils en perdent un. Quand un commerçant est insatisfait du service, monsieur Jones se déplace pour entendre sa version des faits et, sans prendre la peine d’écouter les explications du chauffeur, les réprimande. Selon un ancien employé, le superviseur aime bien avoir un publique lorsqu’il blâme un subalterne afin de créer un climat de crainte.

L’expéditeur, Al Brown, est responsable du chargement des camions, il tient un décompte des produits entrants et sortants du département, durant la journée, il fait l’entretien de l’édifice. Il est plus souple que monsieur Jones, il permet aux chauffeurs-livreurs d’avoir recours aux crédits lorsqu’ il y a des pertes de produits.

« Le système d’inventaire est trop souple. Les glacières ne sont jamais verrouillées alors, chaque fois que je le pouvais, je prenais des produits en surplus afin de m’assurer de ne jamais en manquer. Al avait l’habitude de nous donner un crédit ou des produits de remplacement si on lui disait qu’on avait dû jeter un produit parce qu’il n’était pas bon. Cela n’était jamais consigné. » (ADN1013 Comportement organisationnel, 2010 p.3)

Cette citation nous démontre le côté compréhensif de l’expéditeur. Il n’est pas dit concrètement que monsieur Brown laisse les glacières ouvertes volontairement, mais le fait qu’il consent à faire des crédits aux chauffeurs-livreurs pour leur éviter de payer les produits à remplacer nous amène à croire qu’il agit de la sorte pour les aider.

Voyons maintenant le travail des chauffeurs-livreurs. La base de leur tâche consiste à garantir un bon service à la clientèle. Chaque livreur est obligé de payer les produits chargés dans son camion. Ils doivent donc s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur dans le paiement de chacune des factures des clients puisqu’ils en sont imputables. Ils sont aussi tenus de s’assurer que l’entretien du camion est à jour.

2-Dans le résumé du rôle de chaque employé que nous venons d’énoncer, nous sommes en mesure de remarquer la place particulièrement importante accordée à la gestion directive de monsieur Jones. La raison en est bien simple, le contrôle excessif qu’exerce ce dernier créer une ambiance malsaine au sein de l’unité. Pour contrer les blâmes de leur supérieur, les employés se tournent vers certaines pratiques frauduleuses. La peur de se faire prendre en défaut augmente assurément leur stress. Le manque de confiance du patron diminue certainement leur motivation, ce qui a un impact direct sur leur rendement. Pour ajouter à leur inquiétude, il y a la triple imputabilité au niveau monétaire : paiements des produits chargés par l’expéditeur aux chauffeurs-livreurs, balancement avec l’argent reçu des clients et pertes monétaire lorsque des produits sont expirés. Le chargement minimal des camions amène les chauffeurs-livreurs à faire des allers retours pour satisfaire les demandes imprévues de leurs clients, un autre facteur nuisible à leur rendement. Ajoutons à tout ceci, les menaces formulées par monsieur Jones sur l’ajout de tâches en cas de perte de clients, les réprimandes faites en public, l’appel chez l’employé  lorsqu’une vérification d’usage n’a pas été faite et le retranchement sur le salaire des erreurs commises. Plusieurs solutions sont envisageables mais toutes doivent avoir comme fondement une modification en profondeur du type de gestion. Plus particulièrement, il faudra s’assurer d’avoir un impact sur la confiance, l’autonomie et la motivation des employés.

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