A une passante / Baudelaire
Commentaire de texte : A une passante / Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar theguickgamers • 22 Janvier 2022 • Commentaire de texte • 1 154 Mots (5 Pages) • 619 Vues
« A une Passante » est un poème du recueil « Les Fleurs Du Mal » parut en 1857 ou sont rassemblés les oeuvres de Baudelaire.
Ce sonnet est construit sur un thème romanesque ; celui de la rencontre breve d’une femme dans le cadre d’une rue parisienne. Le poète est vite subjugué par cette apparition féminine, mais la brièveté de la rencontre finit par le désespérer.
Dans quel mesure Baudelaire passe t-il du coup de foudre à un profond désespoir figé a jamais ?
Nous verrons dans un premier temps le coup de foudre de l’auteur. Nous tenterons ensuite de comprendre l’idéal de beauté Baudelairien pour enfin tenter d’appréhender les causes de son désespoir figé à jamais.
« A une passante semble" à la première lecture une poésie lyrique, ou le poète nous conte son amour pour une femme qu’il voit dans la rue. Pour tenter de comprendre le coup de foudre de l’auteur, nous allons nous pencher sur le cadre urbain. Ensuite, nous allons étudier l’apparition de la femme et enfin nous analyserons la brièveté relative du poème qui a été très soigneusement travaillé dans ce sonnet.
Revenons à notre cadre atypique : une rue bruyante en plein Paris. Le poète nous présente cette rue à l’aide d’une personnification « La rue assourdissante autour de moi hurlait » v1 et appuie l’adjectif « assourdissante » à l’aide d’un pléonasme « assourdissant […] hurlait ». Cela provoque un effet de renforcement du bruit, contraire à un cadre idyllique plus propice à un poème lyrique. Pour appuyer l’effet de « bruit », on remarque une allitération en R « la Rue assouRdissante autouR de moi huRlait » v1
Arrive l’apparition d’une passante :« Une femme passa » qui est décrite comme : «Longue, mince »(description), « en grand deuil »(vêtue de noir), Baudelaire en fait la description progressive : morphologie, habit... est a pour effet de se focaliser sur la femme et d’en oublier la rue décrite auparavant. Le poète utilise une oxymore « douleur majestueuse » v2 qui a ironiquement pour but de nous faire questionner sur ce qui est réellement douloureux pour lui (la rue assourdissante ou la passante ?) . Le poète appuie sa description en utilisant des adjectifs mélioratifs « fastueuse » v3. « Noble » v5. Il compare aussi la jambe de la passante à celle d’une statue à l’aide d’une métaphore « jambe de statue » v5 pour nous illustrer la passante. Enfin, Baudelaire utilise une antithèse au v5 avec « agile » « statue », il oppose ainsi deux idées pour mieux nous illustrer cette femme qu’il aperçoit.
En se penchant sur la brièveté de la scène, nous comprenons que cela n’est pas fait par hasard. En effet, l’auteur utilise un sonnet, forme de poème bref et concis qui est relative à la scène rapide qui se produit.
Cette scène brève permet à l’auteur d’introduire son idéal de beauté.
Le poète, face à cette apparition inespéré est déboussolé, perdu. Nous allons étudier pourquoi et comment Baudelaire décrit son idéal de beauté. Il faut comprendre que le poète est charmé par la beauté de la femme. On en déduit qu’il vient de rencontrer son idéal féminin. Pris de court, il va se mettre a illustrer, imager son amour pour cette passante.
Baudelaire dans cette scène, n’est qu’un spectateur qui est « paralysé », « médusé » par cette rencontre comme le souligne la comparaison
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