Vin des Chiffonniers, Baudelaire

Le Vin des chiffonniers, Les Fleurs du mal de Baudelaire

        Le texte soumis à notre étude est Le Vin des chiffonniers écrit par Baudelaire publié en même temps que le recueil le 25 Juin 1857, faisant parti du recueil Les Fleurs du mal et se situant dans la section Le Vin. Les Fleurs du mal est un recueil de 163 poèmes, tout d’abord publié en 1857, cependant publié avec 6 poèmes censurés. C’est pourquoi qu’en 1949 c’est la réhabilitation complète du recueil avec tous ses poèmes. Ce recueil comporte 6 sections, qui sont chacune bien choisit et non triée au hasard comme la plus part des recueils. C'est l’une des œuvres majeures de la poésie moderne. Charles Baudelaire est un poète français. Baudelaire est né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville, rue du Dôme, dans le 16e arrondissement, le 31 août 1867 (à 46 ans). Il est à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, il occupe une place considérable parmi les poètes français pour le fameux recueil qu’il aura façonné durant toute sa vie, Les Fleurs du mal. Le poème est constitué de 8 quatrains, avec des rimes alternées. Le Vin des chiffonniers comte l’histoire d’un chiffonnier dépourvu de son seul bonheur après avoir vécu tant d’horreur, la seule chose qui l’aide est le vin. Ce poème donne une image divine du vin comme le sauveur divin.

Qu’elle vision du monde d’autrefois est offerte par l’auteur ?

Tout d’abord nous allons voir une vision piteuse de l’ancien monde, et nous verrons par la suite le vin libérateur.

Nous allons donc étudier la vision piteuse de l’ancien monde, puisque dans ce poème le cadre décrit par l’auteur dans le premier paragraphe est très négatif, « vieux faubourg, labyrinthe fangeux », ceci donne une image négative de la ville. « L’humanité grouille en ferments orageux » cet extrait du premier quatrain nous donne aussi une image négative avec les termes utilisés, « grouille » ce verbe d’action nous fais penser aux animaux, mais aussi avec « ferments orageux » qui nous donne une précision temporel négatif. Dans le quatrième quatrain il nous décrit une ville peu engageante « Oui, ces gens harcelés de chagrins de ménage, Moulus par le travail et tourmentés par l'âge, Éreintés et pliant sous un tas de débris, Vomissement confus de l'énorme Paris ». Tout ce quatrain est négatif puisque la vie des personnes a l’air pitoyable, dépourvu de tout bonheur, en souffrance constante. Au point où les habitants en vomissent après de dures journées et une vie pitoyable.

Nous allons désormais voir le vin libérateur, puisque dans ce poème le vin est considéré comme sacré, puisqu’il va délivrer l’homme, l’homme qui est perdu, désemparé, déboussolé comme il le décrit dans le deuxième quatrain  « Butant, et se cognant aux murs comme un poète, ». Après ses durs journée en essayant de faire le bien en « Terrasse les méchants, relève les victimes, » mais aussi en jouant pour le roi parfait « Il prête des serments, dicte des lois sublimes, ».  Le vin est là pour les sauver, après la guerre, pour les revenants, pour le « peuple ivre d'amour ! ». Puisque grâce à lui les hommes désespérer, peuvent reprendre des forces et continuer à vivre ! Puisqu’avec le vin ils peuvent « noyer la rancœur et bercer l'indolence », enlever les images terrifiantes qui peuvent les avoir marqués. Cela est pourquoi le vin est considéré comme une divinité « L'Homme ajouta le Vin, fils sacré du Soleil ! »

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