Sublimation 3 poèmes; la boue 2 poèmes, dégradation 2 poèmes, l’or 3 poèmes
Analyse sectorielle : Sublimation 3 poèmes; la boue 2 poèmes, dégradation 2 poèmes, l’or 3 poèmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marie_astr • 26 Mars 2022 • Analyse sectorielle • 1 721 Mots (7 Pages) • 600 Vues
sublimation 3 poèmes; la boue 2 poèmes, dégradation 2 poèmes, l’or 3 poèmes
Pour la section sublimation j’ai tout d’abord choisi le serpent qui danse page 44. Le poème a un lexique affectif ce qui traduit l'émerveillement du poète. Le regard du poète se déplace sur le corps d’une femme. Ici Baudelaire fait l'éloge de plusieurs parties du corps où l'image du serpent vient aussi renforcer métaphoriquement l'image de l'ondulation. Le poème est traversé par une métaphore avec la mer et les liquides qui a pour connotation l'évasion, le voyage et encore une fois cette ondulation. Grâce à cette femme serpent, le poète s'évade. Comme souvent dans les poemes de Baudelaire la femme est assimilée par métaphore. Cette fois ci à un serpent qui danse, cette animalisation est très symbolique. Dans la religion catholique le serpent est associé à la tentation et au mal. Mais ici il est associé à la passion, au bien. On retrouve ici le plaisir associé au danger.
J’ai également classé dans cette section le poème Remords posthume page 49. Dans ce dernier Baudelaire aborde le thème de la mort mais contrairement aux autres poètes il ne la traite pas comme une fatalité. Il n’en a pas peur et il en a fait son ami “car le tombeau comprendra toujours la poète”. Encore une fois il parle d’une femme dans ce poème, c’etait une femme qui comptait pour lui, mais qui l’a fait souffrir. Il assimile la mort à une punition méritée. Cette dernière permet à Baudelaire de se venger. La tombe est donc le punitif du poète, elle opprime et empêche la résurrection. Baudelaire veut voir souffrir cette femme et s'aide donc de son vieil ami : la mort. Pour conclure nous pouvons dire qu’il fait la sublimation de la mort et dégrade la femme.
Pour finir cette section j’ai choisi le poème A une mendiante rousse page 53.
Dans ce poème Baudelaire présente une mendiante; prostituée et rousse. A cette époque faire l’eloge d’une femme regrouppant ces caractéristiques était facilement controversé. Sachant que la rousseur étant très mal vue Baudelaire propose ainsi de faire la glorification du corps féminin, à l’aide d’un champ lexical du corps, présent tout au long du poème. Peu à peu, la jeune femme va se métamorphoser et passer d’une gueuse à une femme avec une beauté extrème.Ce retour de la femmme embellie à sa nature primitive; sa nudité est synonyme de sa beauté. Cet éloge démontre la position de l'auteur, et révèle son goût à la provocation et à la sublimation.
Pour la section qui s’apparente à la boue j’ai tout d’abord choisi le poème Le vampire page 47. Dans ce poème Baudelaire s’adresse à la femme qu’il aime, d’un amour passionnel mais aussi destructeur il lui repproche ses vices. Il décrit l’emprise insupportable de cette passion sur son esprit autant que la tristesse/ dépression qui s’immisce dans son cœur. De plus, nous remarquons que cet amour est démesuré. Baudelaire l’aime à la folie, de façon déraisonnable. On peut qualifié cette relation comme toxique le poète lui meme explique avoir une dépendance à cette femme comme un alcolique aurait une dépendence à sa bouteille. Cette femme est si puissante que même la mort ne permettrait pas de l’arreter. Facilement comparable à un vampire qui se sert du sang des autres pour vivre, cette femme avait l’emprise sur lui. Et comme un vampire, la mort ne peut pas l'arrêter. Ce poème donne au lecteur une vision très sombre de l’amour. A cause de cette relation Baudelaire voit dans la femme un être malsain, plein de vices. C’est pourquoi j’ai donc choisi la section boue pour ce poème.
De plus nous pouvons retrouver le poème l’horloge page 105
Dans ce poème Baudelaire nous prévient lecteur de cet ennemi commun le temps. Il le symbolise par une l’horloge qui est donc une allégorie du temps. Baudelaire le fait passer comme un dieu ayant le pouvoir suprême. On assiste à une bataille/ course entre l’homme et le temps. Le champ lexical du temps est omniprésent dans tout le poème, montrant l'obsession du poète contre le temps qui passe. Baudelaire fait ressentir la fatalité de l'écoulement du temps. Il le dévalorise, et souligne le caractère dérisoire de la vie. Lors de la chute du poème on assiste à une victoire du temps face à l’homme. Au dernier vers, l'horloge prononce la sentence de mort. C'est donc le temps qui gagne, et qui dicte sa loi durant toute l'existence humaine.
Pour la section qui relève de l'altération, j'ai tout d’abord choisi l’albatros page 16.
Nous pouvons constater que le poète est comparé à l'oiseau on peut donc dire que ce dernier est personnifié. Au départ l'oiseau donne une impression de souverain des océans. Mais au fur et à mesure du poème cet albatros se voit dégradé. Ainsi, Baudelaire accentue la différence de l'animal. La dernière strophe développe la comparaison entre le poète et l'albatros. En effet, cet oiseau est le prince dans le ciel mais devient étranger dès qu’il pose ses pattes sur le sol. De plus, il est très mal vu à cause de ses ailes qui font sa majestuosité. C'est le même sentiment de solitude que ressent Baudelaire envers ses compères et la société. Selon Baudelaire,
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