Sciences et techniques, source de questionnement
Dissertation : Sciences et techniques, source de questionnement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar n.audet • 30 Mars 2021 • Dissertation • 848 Mots (4 Pages) • 458 Vues
Les technologies, la science ne cessent de progresser et de faire évoluer la vie des individus. Autrement dit, le progrès est associé aux bienfaits pour l’homme et à son bien-être. Mais en est-on sûr ? Les progrès scientifiques et technologiques ne sont-ils pas source de questionnement pour l’homme ? On se demandera donc, dans une première partie, dans quelles situations le progrès peut inquiéter puis, dans une seconde partie, quand il ne remet pas en cause la confiance de l’homme.
Les progrès scientifiques et technologiques peuvent amener l’homme à se poser des questions. En effet, il peut s’interroger sur leur réel bienfondé.
Tout d’abord, les progrès technologiques, s’ils peuvent libérer de certaines contraintes, ils peuvent aussi aliéner l’individu. En effet, les machines-outils dans les ateliers ont libéré l’homme du travail manuel musculaire et soulagé ses efforts mais en même elles peuvent faire de lui un esclave. Ce n’est plus la machine au service de l’homme mais l’homme au service de la machine. L’artiste Diego Rivera l’exprime bien avec sa fresque visible au Museum of Fine Arts de Detroit. On devine l’ouvrier au début du XXème siècle effectuant des tâches répétitives au rythme imposé par la machine. Alors, peut-on encore parler de liberté quand la machine exerce son pouvoir sur l’homme ?
Ensuite, dans un autre domaine, celui de la santé, il est indéniable que les recherches sur la génétique ont marqué un progrès incommensurable. En étudiant les gènes des individus, la médecine peut soigner et guérir certains cancers ou maladies génétiques en personnalisant les traitements. Mais ces mêmes outils de recherche peuvent conduire à modifier génétiquement les embryons humains et questionner l’homme sur le bon usage de ces avancées. Prenons l’exemple du dépistage prénatal. On peut y voir un progrès, en ce sens où il permet de prévenir de malformations qui peuvent nuire à la vie de l’enfant à naître. Mais on peut y voir également un danger, celui de l’eugénisme qui peut sélectionner l’individu sur la base de critères génétiques avant sa naissance, voire avant son implantation.
Enfin, l’usage des technologies informatisées peut nous interroger sur notre liberté. Certes, c’est une performance de pouvoir s’orienter de n’importe où à l’aide de l’application Google maps sur son téléphone. Les véhicules volés peuvent être suivis à la trace, les commerçants qui repèrent le GPS d’un client potentiel peuvent lui adresser des publicités quand il passe près du magasin. Mais la géolocalisation banalisée aujourd’hui, car présente sur un grand nombre d’applications, montre les dangers de ce service. En effet, comme l’évoque Guillaume Goubert, journaliste à La Croix, dans un article daté du 13 août 2019, les technologies informatisées peuvent donner à des régimes autoritaires « de puissants outils de répression » pour tracer leurs opposants.
Si l’homme approuve le progrès, il doit cependant veiller à l’usage qu’il en fait. Heureusement pour lui, toutes les avancées scientifiques et technologiques ne nécessitent pas une mise en garde. En effet, il peut mettre sa confiance dans certains savoirs et savoir-faire.
Pour commencer, l’homme ne peut nier l’utilité de certaines technologies et ne peut que constater qu’elles lui simplifient la vie. Il suffit de penser aux smartphones dernière génération avec leur large choix d’applications ou encore aux engins de déplacement électriques tel le vélo. Quant à la maison connectée, que reprocher à cette innovation alors qu’elle est pensée et mise au point pour apporter la sécurité et le confort de ses habitants, pour gagner du temps et faire des économies d’énergie. Alors pourquoi faudrait-il se passer de ces progrès pleins de promesses ?
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