Les propositions subordonnées

Les propositions subordonnées :

La proposition subordonnée relative avec antécédent =

- est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, ou et les formes composées: lequel, auquel,  duquel,ect…)

- Elle complète un groupe nominal ou un pronom appartenant à une autre proposition

-Elles donnent un renseignement sur un nom

-Elle peut être supprimé mais pas déplacé

« Les rares habitants (qui se trouvaient en ce moment à leurs fenêtres ou sur le seuil de leur maisons) regardaient ce voyageur avec une sorte d’inquiétude  « 

=qui se trouvaient en ce moment à leurs fenêtres ou sur le seuil de leur maisons est une proposition subordonnés relative qui pour antécédent le groupe nominal les rares habitants

Proposition relative sans antécédent

En effet c’est possible que les pronoms relatif qui, que, quoi, ou soient remplacés par les locutions relatives ce qui,ce que, celui qui, celui que ou par le pronom relatif indéfini quiconque.On le retrouve beaucoup dans des proverbes (forme proverbiales)   ou pour désigner quelqu’un et quelque chose d’indéfini.

« (Qui aime bien) châtie bien »

Elle peut peut aussi être  remplacé par un groupe nominal et en a toutes les fonctions

« Va (ou tu veux) Va (à Paris) »

 Bonus :

     Elle peut être déterminative  

une proposition subordonnée relative est dite déterminative lorsque le sens de la phrase n’est plus le même sans la proposition (Jamais attaché a une virgule)

« Les animaux (qui ont étés contaminés par cette maladie très contagieuse) seront abattus »

=Sans la proposition relative, la phrase signifierait que tous les animaux sont concernés.  

« La dernière pièce (qu’a joué Molière) est le malade imaginaire »

=Sans la proposition relative la phrase signifierait que tout les animaux sont concernés

    Elle peut être explicative

lorsqu’elle apporter une information qui rends la phrase plus précise mais qui peur être supprimé (pas gentillesse )  (souvent apposé c’est à dire séparé par une virgule) 

« Ses longs cheveux dénoués, ( ou se trouvaient encore mêlées quelques petites fleurs bleues,) faisaient un oreiller à sa tête et protégeaient de leurs boucles la nudité de ses épaules. »

« Dans le Malade imaginaire,Argan,( qui s’est joué par Molière), veut marié sa fille à un médecin. »

=Dans cette exemple on peut supprimé la proposition  subordonnée relative et conservé un sens à la phrase.

Les propositions subordonnées complétives =

conjonctive en que :

- devant un verbe  un verbe

- Elle peut être supprimé

-Est introduite par la conjonction de subordination « que »

-Elle est complétive parce que elle est le plus souvent complément d’objet

« Je voudrais (que tu me fasses) écouter cette chanson »

« La réalité est ( que l’empereur,entré dans Grenoble avait refusé de s’installer à l’hôtel de la préfecture)           que l’empereur,entré dans Grenoble avait refusé de s’installer à l’hôtel de la préfecture est une proposition conjonctive complétive introduite par la conjonction que. »

=Elle occupe une fonction d’attribut

interrogative indirect :

-peut pas être supprimé        

- Ne s’achève pas par un point d’interrogation

- Peut exprimer une interrogation totale ou partielle

- l’interrogation totale est introduite par la conjonction de subordination si

je me demande (si elle viendra)

-L’interrogation partielle est introduite par un mot interrogative comme ou, quand, combien, pourquoi, lequel,ect..

je me demande (qui sera là)

j’ignore (combien nous serons)

- Pour éviter de confondre les propositions subordonnées interrogatives et relatives, on examinera le mot subordonnant.Dans la plupart des cas (sauf tournure proverbiale) le pronom relatif a un antécédent alors que le pronom interrogatif n’en a pas

« C’est Marie (qui a téléphoné) »

= qui a un antécédent Marie,c’est donc un pronom relatif et la subordonné qui a téléphoné est relatif

...