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Les jardins de Colette

Dissertation : Les jardins de Colette. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2023  •  Dissertation  •  728 Mots (3 Pages)  •  469 Vues

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Sido, abréviation de Sidonie Landoy, est un roman autobiographique éponyme écrit par

Colette, paru en 1930 durant le vingtième siècle. Si ce roman pourtant autobiographique,

porte le nom de la mère de l’auteur, c’est en raison de l’adoration de cette dernière par sa

fille, décrivant au cours de son œuvre sa mère dans une dimension mythique. Cette

dernière reprenant ses forces à chaque fois qu’elle touche la terre, tel Antée, fils de Gaïa:

«La campagne, où ma mère semblait se sustenter de toute sève, et reprendre vie chaque

fois qu’en se baissant elle en touchait la terre [...].». Nous retrouvons d’ailleurs

énormément le mot terre, ainsi que son champ lexical et celui de la nature tout au long

du livre, plongeant ainsi le lecteur dans l’environnement serein de la campagne connu de

tous, suscitant un profond sentiment de nostalgie. Ce style d’écriture rend la lecture de

l’ouvrage particulièrement amène. Dans ce roman, Colette commence par nous narrer les

souvenirs de son enfance au sein de son village natal de Puisaye, région naturelle située

en Bourgogne. Elle décrit les jardins de son village, et en quoi selon elle, ces derniers

constituent le reflet d’une personne dans notre société. Elle explique même la couleur

vermeille de sa joue d’enfant par son amour au géraniums: «O géraniums, ô digitales…

Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est

de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil.». Nous allons tenter de

parachever la problématique suivante en nous référent au texte de Colette sur les jardins

extrait des premières pages du roman: «Ce roman est il une description figurée de la

nature humaine ?».

Au cours de ce texte sur les jardins, Colette évoque les jardin d’en haut, ainsi que les

jardins d’en bas: «Les enclos qui jouxtaient le nôtre ne réclamaient pas de mystère la

déclivité du sol, des murs hauts et vieux, des rideaux d’arbres protégeaient notre «jardin

d’en haut» et notre «jardin d’en bas». ». Nous comprenons que ces jardins sont en fait la

personnification selon Colette de chaque individu de notre société, le jardin d’en haut

étant la face de notre personne que nous dévoilons au grand jour, et inversement, le

jardin d’en bas, face cachée de chacun d’entre nous que nous nous préservons de

partager au public. Depuis ces jardins, Colette est attentive à

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