Les Caractères, La Bruyère - Arrias

Texte 1: La Bruyère, Les Caractères « Arrias » « De la Société et de la Conversation»

INTRODUCTION :

- mvt du classicisme pdt LouisXIV = fort aspect moral

- bcp de moralistes qui discourent des mœurs de l’époque font donc leur apparition comme La Rochefoucauld ( les Maximes) Molière ( les Précieuses Ridicules ).

- parution en 1688

-  se compose majoritairement de caricatures / portraits satiriques → dénoncer mœurs de son époque

-portrait d’Arrias → « De la Société et de la Conversation »

- expose perso plein de lui-même / prétentieux / persuadé d’être une encyclopédie humaine

PLAN :

On va montrer en quoi cette remarque constitue une ethopée. (portrait moral d’un type d’individu)

1. présentation d’Arrias (l.1 a l.3)
2. mise en situation d’Arrias (l.3 à l.7)
3. Arrias face à la contradiction  (l.7 à l.15)

LECTURE LINÉAIRE :

1.  présentation d’Arrias

        → « Arrias a tout lu, a tout vu »

- ironie sur le personnage

- « tout » x2 → hyperbole qui insiste sur la prétention vaine d'Arrias

(car impossible qu’il ait vraiment tout vu/lu)        

        → « il veut le persuader ainsi »

- contredit citation précédente

- ici « le » = « tout vu, tout lu »

- Arrias → montrer à tlm qu’il possède une connaissance universelle pas grâce a arguments ou la raison mais en les persuadant

        → « c’est un homme universel, et il se donne pour tel »

- idées de savoir exhaustif/attachement au paraître reprises parallèle aux deux dernières citations

        → « il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose»

- explication de l’auteur sur le savoir d’Arrias qui n’est qu’apparent

- Arrias présenté comme malhonnête

Conclu intermédiaire : portrait moral du personnage peu flatteur :prétentieux, attaché a son image, manipulateur et menteur ≠ gentilhomme.

2. mise en situation d’Arrias

• parataxe = juxtaposer les phrases grâce a des « ; » pour montrer qu’elles ont un lien entre elles + donner effet percutant

        → « on parle a la table d’un grand d’une cour du nord »

- place le contexte

- « on » indique présence de plusieurs convives

- « on » opposé a « il » → « il » est répété en abondance montre q’Arrias ne laisse la parole a personne don est malpoli ( → contraire au gentilhomme)

        → « il prend la parole et l’ôte a ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent »

- parallélisme/opposition entre « prends » / « ôte » qui indique la technique d’Arrias pour s’accaparer la parole

        → « comme s’il en était originaire »

- subordonnée comparative qui explique qu’il n’en est pas originaire

- on commence a s’apercevoir du ridicule de ce personnage qui aborde divers sujets ( mœurs, femmes, lois, et coutumes)

        → « il discourt des mœurs de cette cour, des femmes de ce pays, de ses lois et de ses coutumes ; il récite des historiettes qui y sont arrivées »

- donne l’impression de tout connaître sur ce pays

- champ lexical de la parole / verbes d’action → donne caractère théâtral à la scène présente un personnage vivant et en mouvement

        → « il les trouve plaisantes, et il en rit jusqu’à éclater »

- on voit qu’Arrias prend plaisir de ses propres interventions

- « jusqu’à éclater » → hyperbole : ridicule du personnage qui se gargarise de ses histoires

- portrait d’un personnage qui cherche a briller en société

Conclu intermédiaire :-Arrias = concentré sur paraître et pas sur être

-il se fait passer pour quelqu’un de brillant mais se comporte avec impolitesse

 3. Arrias face a  la contradiction

        → « quelqu’un se hasarde de le contredire »

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