Lecture linéaire vielle chanson du jeune temps

générale :

En 1851, après le coup d’État du 2 décembre, Hugo se réfugie à Bruxelles. Sa vie d’exilé commence. En 1852, paraît le texte satirique, Napoléon le Petit, et l’écrivain doit s’installer sur l'île Anglo-Normande de Jersey. En 1853, il traverse une crise mystique, s’initie aux tables parlantes et publie Les Châtiments, véritable machine de guerre contre Napoléon III. Le 27 octobre 1855, il est expulsé de Jersey et contraint de se réfugier sur l’île de Guernesey. Alors qu’il est fugitif français , les contemplations paraissent chez un éditeur belge. Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. ... Ce recueil est également un hommage à sa fille Léopoldine Hugo, morte noyée dans la Seine à Villequier.Ce recueil lyrique est divisée en deux tomes qui regroupe au total six livres :autrefois traitant du temps des plaisir , du travail , des convictions et aujourd’hui traitant du deuil et du vide qu’a laissé la perte de sa fille.Le livre premier des contemplations aurore , retrace les premiers émois romantique du poète et notamment le poème « vieille chanson du jeune temps » ou Victor Hugo raconte le souvenir d’une promenade qu’il a eu avec son premier amour , Rose , une femme plus âgée de quatre ans dont il n’a jamais oublié le souvenir.Il y exprime le regret de ne pas lui avoir dit qu’il l’aimait et par ce témoignage a nu de la faiblesse du poète adolescent de l’époque on découvre un hugo vulnérable dans ses moments les plus simples de la vie contrairement à l’image de l’écrivain prophète et mage qu’il renvoie. Ce poème est écrit en huit quatrain avec des vers composés en heptasyllabes.Nous analyserons donc comment et par quelle procédés l’auteur Victor Hugo évoque un souvenir d’adolescent.

1er quatrain:

-jeune fille en scène explicitement nommée « rose »dont le prénom est en adéquation avec avec le nom d’une fleur symbolique de la passion amoureuse, poète nommé pronom personnel 1ère personne du singulier « je »dans une mise en scène de la nature

-vers 2: indication de lieu « au bois »+rime intérieur moi et bois donc analogie entre le poète et le cadre bucolique de la promenade

-vers3: pensée a l’imparfait 2nd plan qui renvoient aux pensées poète +passé simple de 1er plan sujet rose initiative de la promenade

-vers4: « il ne songeait pas» « je ne me souviens plus »+ sujet de verbes négatifs =ado passif est moins investi.

Evocation de la perte de mémoire de l’autobiographie sur le contenu des conversations.

Dernier vers passage de l’imparfait (désigné jeunesse de Hugo)au présent(moment ou le poste adulte compose) : récit rétrospectif

« Nous parlions »imparfait valeur durative + le « nous » les lie =conversation qui dure et porte n’est pas resté longtemps insensible à la jeune femme

2eme quatrain:

-3 1er vers : parlent de lui prénom personnel 1ère pers du singulier : « je »

-il y reconnait sa passivité/indifférence face à rose et compare sa froideur à celle du marbre

-jeune homme pétrifié comme une pierre

-intimidé par elle : manque d’expérience

-3 des premiers vers forme affirmative qui sont compléments ou attributs ou compléments de manières de pas distraits et objet indirect « des fleurs et des arbres »=balade pour lui banale et sans but

-énumération complément d’objet indirect »des fleurs , des arbres »semble intérêt qu’il porte =la nature

-sa réponse « et après » elle attend + de la relation , intéressée par une amoureuse

-interrogative chargée de sous entendus conforme caractère entreprenante de la jeune fille qui ose les premières avances

-question de son regard : métonymie son oeil , regard provoquant que Hugo doit lire :message subtil

-verbe « semblait »moralisateur du doute : incertitude de son interprétation du a sa candeur

-poème dit écrit en 1831 mais c’est en 1855 et il avait 53ans: le quinquagénaire revit la scène avec précision étonnante et fait semblant d’avoir du mal a interpréter l’attitude de Rose.

3eme quatrain :

-1er 2vers « offrait » offrir , nature ici généreuse et personnifiée : c’est un personnage ayant une vie propre dans l’histoire, attribuée d’une vie analogue à la vie humaine

-nature chargée de symboles :analogie entre elle et rose avec le mot rosée donc association entre sa fraicheur et celle de la rosée matinale.les perles renvoient :précieux et renvois jeunesse de rose

-taillis 2eme personnifictation offre ses branches , on fait la métaphore avec des parasols pour donner de l’intimité et les cacher :image protectrice de la nature qui cache de regards indiscrets

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