Lecture linéaire : Juste la fin du monde
Analyse sectorielle : Lecture linéaire : Juste la fin du monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ranio2323 • 10 Juin 2022 • Analyse sectorielle • 1 181 Mots (5 Pages) • 705 Vues
Jean-Luc Lagarce -> dramaturge, comédien, metteur en scène du 20e s.
Alors que les thèmes de disparition et maladies sont déjà présents dans ses œuvre, il apprend en 88 sa séropositivité. Malgré cela, il poursuit ses activités théâtrale. Il mourra d’ailleurs en pleines répétitions théâtrale, après avoir achevé un dernier texte dramatique, Le Pays lointain. Depuis, ses œuvres connaissent un succès publique et c’est aujourd’hui l’auteur contemporain le + joué en France.
Là pièce JLFDM est le 1er de ses textes à avoir été refusé par tous les comités de lecture et il ne sera jamais joué de son vivant. C’est un 8 clos familial qui met en scène 5 persos d’une même famille. Le prota, Louis, explique au début de l’œuvre sa décision de retourner chez lui, après une longue absence, pour annoncer à ses proches sa « mort prochaine et irrémédiable ».
Ce texte -> extrait dernière scène, qui précède l’épilogue. L a demandé qu’on l’accompagne à la gare. L qui était pourtant revenu pour annoncer sa mort prochaine, va repartir sans avoir rien dit. A, passe du non-dit à une très longue tirade, où il a exprimé sa colère & sa frustration. avant le début de cet extrait (fin de la tirade), il explique que depuis toujours il a senti devoir s’effacer face à son aîn, + fragile et + malheureux que lui. Sa crise -> liée a son sentiment d’être inférieur. Il a dressé de L un portrait le présentant à la fois comme une victime volontaire & un manipulateur. Par sa colère, il a également révélé tte sa fragilité & sensibilité face à ce grand frère qu’il pensait devoir protéger. Cette longue tirade lui permet de se libérer de ce qu’il n’avait pas pu dire pendant son enfance.
I. 2 frères face à face (de « tu es là » à « le début du début«
II. L’effacement d’Antoine face à Louis (de « Je ne suis rien » à la fin)
En quoi cette scène de dénouement révèle que la crise n’a pas été résolue ?
I. 2 frères face à face (de « tu es là » à « le début du début«
affirmation présent indicatif « tu es la » → situe Louis dans l’espace et le temps de manière précise (face à son frère qui lui parle)
après A précise « je te vois » : on peut entendre ces 2 expressions d’un autre sens → « tu es (encore) là, je te vois (encore) → dimension symbolique
2 propositions « on ne peut plus dire ça » et « j’ai encore + peur de toi... » → impression qu’A a peut-être deviné qu’il ne verra plus son frère
périphrase « ton infinie douleur intérieure dont… du début » → renvoie à la crise intérieur de L, comme étranger aux siens, qu’à la morte qu’il porte en lui → double sens pour spectateur (impression qu’A a intuition de cette mort pas dite) + peut-être aussi vue de manière ironique→ A reproche à L de les faire tous culpabiliser même en restant silencieux, par son attitude de victime
« On ne peut plus dire ça/ Tu m’accables Tu nous accables » : reformulation où « nous » vient remplacer « je » → donne une valeur = forte aux reproches d’A : « nous » oppose Louis et sa famille qui semble faire un bloc contre lui
A se traite ironiquement de « mauvais imbécile » ayant presque eu la faiblesse de se plaindre (« avoir failli se lamenter » :expression « se lamenter » est péjorative) → A s’oppose à son frère de manière ironique : se traite d’imbécile et refuse de se poser en victime comme son frère
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