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Lecture analytique Sonnet VIII Louise Labé

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Par   •  26 Septembre 2018  •  Commentaire de texte  •  940 Mots (4 Pages)  •  4 354 Vues

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Lecture analytique

Je vis, je meurs

Louise Labé, Sonnets

I. Introduction :

« Je vis, je meurs » est le 8ème sonnet du recueil Sonnets de Louise Labé paru en 1555. Louise Labé (1524-1566) poétesse du XVIème siècle surnommée « La Belle Cordière » fait partie de « L’école lyonnaise » mouvement de la renaissance. Dans ce sonnet irrégulier composé de 14 vers en décasyllabes, la poétesse exprime les sentiments contradictoires que lui provoque l’amour, dans un registre lyrique.

II. Lecture :

III. Problématique :

Comment la poésie sert-elle l’expression de l’amour et de la souffrance ?

IV. Plan :

Cette problématique soulève des intérêts majeurs que je développerai en 3 axes :

Axe 1 : L’expression du lyrisme

Axe 2 : L’expression des sentiments

Axe 3 : L’amour souffrance

V. Analyse :

Axe 1 : L’expression du lyrisme

a) L’auteur manifeste sa présence dans ce texte. Tout d’abord, Louise Labé utilise la première personne du singulier « je » vers 1 ; « J’ » vers 2 ; « m’ »vers 3 ; « J’ » vers 4... (présence constante d’une marque de la première personne à chaque vers).

Puis, elle utilise une allitération en m particulièrement présente aux vers 1 « meurs » ; « me » ; « me » ; vers 9 « amour » ; « inconstamment » ; « me » ; « mène » et vers 14 « me » ; « remet » ; « mon » ; « premier » ; « malheur », cette allitération insiste sur la première personne (me, moi). La première personne est une caractéristique de la poésie lyrique, on peut donc penser que cette poésie est lyrique dans ce sonnet.

b) Deux sentiments sont évoqués. Tout d’abord, le sentiment de joie est abordé « joie » vers 4 ;« ris » vers 5 ; « heur » vers 13 ; « plaisir » vers 6 ; « verdoie » vers 8, par ces mots elle exprime une forme de gaieté.

Puis, le sentiment de tristesse est ravivé, souvent après ou avant un sentiment de joie « grand ennuis » vers 4 « larmoie » vers 5 « grief » vers 6 « tourment » vers 7 « douleur » vers 10 « malheur » vers 14. On comprend donc que la poétesse est bien plus souvent triste que joyeuse et que dès qu’un sentiment joyeux la traverse elle se remémore un sentiment triste. Le champ lexical des sentiments est une autre caractéristique de la poésie lyrique.

c) Il y a plusieurs références à la nature. En effet, on remarque des références à l’eau « noie » vers 1, au feu « brûle » vers 1 à la température « chaud » et « froidure » vers 2 aux végétaux « verdoie » vers 8. On peut penser à des métaphores avec lesquelles elle assimile la nature à ses sentiments et émotions. L’évocation de la nature est lyrique, ce sonnet est donc lyrique.

Dans cet axe nous avons prouvé la présence de l’auteure. Puis, nous

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