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Lecture analytique: Le mariage de Figaro, Acte II, Scène 2, Beaumarchais

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Par   •  27 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  922 Mots (4 Pages)  •  9 268 Vues

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LA n°13 Le mariage de Figaro :  Acte II scène 19

INTRO : Le mariage de Figaro est la 2ème pièce de théatre d'un ouvrage de trois œuvres de Beaumarchais, a savoir le Barbier de Séville suivi du Mariage de Figaro et enfin de La mère coupable. Cette comédie a été écrite en 1778 et notre extrait se situe à la fin de la scène 19 de l'acte 2. Pour situer le moment, La comtesse était dans sa chambre avec Chérubin lorsque le Comte débarque. La comtesse a peur de la réaction du comte et cache Chérubin dans un cabinet, mais le Comte veut ouvrir le cabinet car il pense qu'un homme est dedans, La comtesse essaie de l'en empêcher, lui avoue même la vérité et entre temps Suzanne échange avec Chérubin, ce qui fait que quand le Comte ouvre, c'est Suzanne qui apparaît. Le Comte imagine donc que sa femme jouait la comédie, et pendant ce temps elle et Suzanne profitent pour retourner la situation en accusant le comte de jalousie maladive.

  • Voir scène 2 acte 2 pour remettre dans le contexte

PB : Comment la comtesse et Suzanne profitent-elles de la situation ?

PLAN : 

  1. La domination des femmes
  1. Suzanne maître du jeu

On voit que Suzanne a un rôle clé dans cette scène puisque sa présence va être la cause du renversement de situation.  Elle intervient plusieurs fois dans la conversation pour soutenir la Comtesse

Ses interventions sont plutôt rares dans cet extrait, mais elles sont toujours sur le ton de l'ironie toujours dans le but de soutenir la comtesse et d'enfoncer le comte, par exemple l42 « Ne pas s'en fier à elle, quand elle dit que c'est sa camariste ! »

On voit lors de sa dernière réplique, qu'elle généralise le cas du comte au cas des hommes « avec eux », ça donne un aspect un peu péjoratif pour la gente masculine

  1. L’attitude de la comtesse

Elle profite de la situation en jouant la comédie en étant complice avec Suzanne « est-ce que je l’ai dit Suzon ? »…

La didascalie « s’efforçant de sourire » montre que la comtesse est en train de jouer un rôle.

« je rougissais du ressentiment de vos soupçons » elle attaque le comte sur le thème de la jalousie (champ lexical : ressentiments soupçons) et on a une opposition entre l’accusation mérité et l’âme honnête outragée : antithèse

L13 : Elle joue sur le mot page puisque Suzanne est bien un page. « vous ne haïssez pas…. » litote pour signifier qu’il veut voir Suzanne tout le temps.

Même le comte note que la comtesse est vraiment forte, on le voit dans l'exagération « c'est vous madame que le roi devrait envoyer en ambassade à Londres » C'est là que se trouve tout le comique de la scène car il la complimente alors qu'elle n'a pas fait exprès, elle ne jouait pas la comédie.

Elle profite même de cette situation pour en plus lui glisser quelques de ses pensées lorsqu'elle le qualifie d'ingrat l38

  1. Le comte
  1. Un homme ridiculisé

On voit a la l11qu'il se souvient de ce que la comtesse lui a décrit dans la scène plus tôt (hypotypose) il sourit parce qu’il se dit qu’elle a du talent de comédienne alors qu’en fait c’est la réalité, les spectateurs sourient donc parce que c’était bien vrai (double énonciation). Un peu plus loin, les didascalies nous indique qu'il ris plus fort, ce qui accentue encore plus ce que l'ont vient de dire auparavant, Les spectateurs le trouvent ridicule car il croit vraiment dur comme fer a ce qui vient de se passer, alors que c'est totalement faux

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