Le mariage de Figaro Acte II scene 2

LL1 LE MARIAGE DE FIGARO

La pièce étudié est Le Mariage de Figaro une comédie par Beaumarchais un célèbre dramaturge français, cette comédie sera écrite en 1778 mais elle sera censurée et ne pourra être joué qu'en jouée en 1784. Dans cette pièce Figaro doit épouser Suzanne cependant le comte,leur maître, veut mettre en vigueur le droit de cuissage sur Suzanne en profitant d'elle avant la nuit de noces. L'en empêcher est l'enjeu même de la pièce. Figaro se transforme alors en stratège il mettra par la suite un plan en place qui consistera en déguiser Chérubin en Suzanne afin que le Comte soit prit sur le fait lors de ses nombreuses tentatives de séductions. Nous travaillerons sur un extrait de cette pièce, acte 2 scène 2. Cette extrait de texte peut être limité en plusieurs mouvements, dans un premier temps de la ligne 1 à 11 avec l'exposition du plan de Figaro, puis de la ligne 12 à 19 au sujet de la révélation des talents de Figaro vanté par les autres personnages et enfin de la ligne 20 à 22 qui  récapitule le plan. Mais comment dans cette scène l'auteur montre-t-il l'assurance et la supériorité de Figaro ? Je vais maintenant procéder a la lecture du texte.

En se qui concerne le premier mouvement lorsque Figaro annonce son plan. On peut voir a la ligne 3 sur le mot «écoutez» qu'il utilise de l'impératif qui montre sa certitude en s'adressant à Suzanne, sur cette même ligne et à la ligne 4 il y a une répétition du mot rien par Figaro « les gens qui ne veulent rien faire de rien n'avancent rien et ne sont bon a rien » pour pousser Suzanne à agir et la convaincre d'adhérer a son plan. Puis a la ligne 5 Suzanne fait une antiphrase « il est jolie » afin de critiquer sa manière de parler très frontalière, a la ligne 7 Figaro utilise une question rhétorique « surpris par nous au rdv le comte pourra t'il s'en dédire ? » ce qui veut dire qu'il n'attend pas de réponse il veut juste prouver qu'il a raison. A la ligne 11 la comtesse fait une objection « il est parti »puis Figaro a la ligne suivante répond de manière vive et sur « non pas pour moi, veut-on me laisser faire ? » pour montrer qu'il est sur de lui. Figaro utilise une formulation de réponse qui montre qu'il est certain avec des réponses courtes et efficaces et rythme rapide. Nous pouvons distinguer dans cette première partie 2 aspects, le premier qui la certitude figaro et le second l’aspect dubitatifs des deux femmes. Figaro laisse les femmes poser des questions pour montrer qu'il sait y répondre et qu'il a un plan tout fait, il annonce progressivement les différents détails du plan, il veut montrer qu'il est certain, il savoure l'annonce de son plan en laissant les femmes poser des questions.

Dans le mouvement 2 lors de la révélation des talents de Figaro, a la ligne 12 nous pouvons observez que Figaro s’agace, il veut montrer qu'il prend les choses en mains « veut-on me laisser faire » puis  a la ligne suivante nous pouvons voir que Suzanne semble satisfaite de Figaro « on peut s'en fier a lui pour mener des intrigues ». A la ligne 16 Suzanne fait une antiphrase « on dit que c'est un métier si difficile » pour se moquer de Figaro qui se vante d’être courtisant puis a la ligne 17 Figaro fait une énumération « recevoir prendre et demander » afin de définir les courtisans, cela peut être perçu de manière négative car nous pouvons en déduire que les courtisant sont des personnes égoïste voleuse et profiteuse. Figaro critique la noblesse, il veut de nouveau montrer se placer en position de supériorité et montrer qu'il est au dessus, qu'il est plus intelligent, il se vente d'avoir un coté très stratège. Nous pouvons également voir a la ligne 18 que la comtesse finit par se ranger aux arguments de Figaro « il a tant d'assurance qu'il finit par m'en inspirer » ce qui prouve qu'il est très doué pour choisir ses arguments et convaincre des personnes initialement contre.

...