Lecture Linéaire ActeIII Scène 10 Le Malade Imaginaire de Molière
Résumé : Lecture Linéaire ActeIII Scène 10 Le Malade Imaginaire de Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nathanflachat • 21 Avril 2022 • Résumé • 1 028 Mots (5 Pages) • 476 Vues
ARGAN.- Je vous suis obligé, Monsieur, des bontés que vous avez pour moi.
Comique de mot dans la réponse polie d’Argan. Les imprécations « toutes les maladies que je viens de dire ». de Toinette sont nommées « bonté ». Discours réussi, Argan s’est reconnu ; il est dupé et croit ce médecin « excellent » puisqu’il l’affirme.
C. Le contenu de la tirade de Toinette répond en tout point aux attentes et à la folie de son maître car elle le connaît. Toutes ces maladie sont plus atroces les unes que les autres : elles font écho en lui, alimentent sa peur, répond à ses angoisses. L’étalage médical dans le discours et le déguisement de Toinette fonctionnent. La médecine est montrée comme une pratique artificielle : « un secret », un artifice où le médecin cruel s’amuse du pire : « c’est là que je me plais ». Les traits ou défauts du médecin : orgueilleux, pédant, cruel et menteur et la naïveté, l’aveuglement d’Argan à cause de sa folie créent le comique de caractère. Derrière la critique du médecin se lit la satire de la médecine que l’on peut analyser dans la seconde partie.
Fin de la 1ere partie.
TOINETTE.- Donnez-moi votre pouls. Allons donc, que l’on batte comme il faut. Ahy, je vous ferai bien aller comme vous devez. Hoy, ce pouls-là fait l’impertinent ; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. Qui est votre médecin ?
Le dialogue se poursuit l’auscultation du malade. Toinette « imite » avec réalisme. La prise de pouls est une des seules étapes réelle dont la médecine dispose à l’époque. Diafoirus a fait de même. Cette scène vient en écho de la scène 6 de l’Acte II. Ton autoritaire, injonctif : impératif « donnez-moi », « allons », subj « que l’on batte » « ferai» « comme vous devez » ton « infantilisant : le pouls est personnifié et il doit « obéir ».
Les interjections font contraste avec le sérieux joué. Comique de mots. + « vous ne me connaissez pas encore » : rire du public car ils se connaissent. Ruse rappelée à la salle complice. Comique de situation, lié au quiproquo. + comique de geste
La question rhétorique posée par Toinette lance la critique de Purgon et de la médecine en général ARGAN.- Monsieur Purgon.
TOINETTE.- Cet homme-là n’est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. De quoi, dit-il, que vous êtes malade ?
ARGAN.- Il dit que c’est du foie, et d’autres disent que c’est de la rate.
TOINETTE.- Ce sont tous des ignorants, c’est du poumon que vous êtes malade.
Molière dénonce les rivalités entre les médecins ; Toinette montre son hostilité envers Purgon et sa supériorité : ph négative : « n’est pas écrit… entre grands médecins ». Péjoratif « cet homme-là ». La faiblesse du diagnostic est évoquée, il ne repose sur rien. Médecine limitée, incompétente. Affirmations non fondées : verbe dire X 2. Errance de la médecine : il// d’autres. Foie//rate. Toinette critique la médecine en la désignant par la généralité « tous des ignorants ». Hyperbole. Elle affirme une autre cause : le poumon. Tout aussi arbitraire et crédible à l’époque< Ph. Empahtique déclarative. Se montre tout aussi incompétente dans sa certitude. Rire comique de situation.
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