Le duel

b/ Un duel qui s’inscrit dans une pure tradition littéraire

Le duel s’inscrit dans une pure tradition littéraire. En effet, par de nombreux moyens le cadre inclut une tradition littéraire et un contexte socio historique invétéré. Le duel s’apparente alors à un rythme donné par la chanson de geste, comparable à d'autres duels communément connus. Nous pouvons relever plusieurs exemples, d’emblée au niveau de l’armement. Il y a d’abord l’idée de brandir l’épée “ tira sons épée “, “tira Excalibur”. Puis le mouvement de l’épée qui descend "abaissèrent leur lances”, suivi d’un commentaire sur la force ou précision du coup porté “terrible coup sur le casque, assez pour le mettre en mauvais état" et enfin la conséquence du coup “telle brutalité qu’ils tombèrent tous deux au sol, sonnés et incapables de réfléchir". De plus, la bataille est caractérisée de prodigieuse, spectaculaire “on n’en vit jamais de si féroce entre deux chevaliers”, un duel entre deux légendes de la chevalerie . Il est ajouté à cela la présence de beaucoup de blessures graves presque mortelles “l’un et l'autre avaient subi d’abondantes blessures dont la moindre aurait suffit à tuer un autre homme.” Ici nous pouvons relever la singularité de ces deux chevaliers présents: tous deux sont ensemble les seuls hommes capables de supporter ces douleurs. Enfin la situation et l'état de leur équipement: les heaumes et les "armures étaient brisées” et cela est appuyé par une description détaillée des armures détériorées, en énumération , ce qui donne une impression de quantité des dégâts. Le combat s’inscrit donc dans une longue tradition de duel, composé de clichés, inspiré et inspirant d’autres rivalités et affrontements.

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