Le dormeur du val, Arthur Rimbaud

Lecture Analytique « Dormeur du Val »

D’Arthur Rimbaud extrait de Les cahiers de Douai (1870)

   Biographie Arthur Rimbaud :

Né le 20 Octobre 1854 (Charleville) et mort le 10 Novembre 1891 (Marseille) à 37 ans.

Son père quitte le domicile en 1861. Sa mère est très stricte,

Il a grandi à Charleville dans les Ardennes,

Excellent à l’école ses matières de prédilection sont le Français et le Latin, il se lie d’amitié pour son professeur Georges Izambard qui tentera de le faire publier.

En Aout 1870 il commence ses 1eres fugues pendant lesquelles il écrira Les cahiers de Douai.  

Il commence une relation avec Verlaine à Paris avec Verlaine qui se poursuivra à Londres, il voyagera vers les Nord, l’Allemagne, la Suède, l’Afrique…

Ces œuvres les plus connues sont : « Le dormeur du val » Poème de 1870, Une saison en enfer Recueil de 1873, « Les illuminations » Poème en prose de 1886 et « Le bateau ivre » Poème en prose de 1871.

Arthur Rimbaud est un poète symboliste.

Il a subi une absence de reconnaissance de son vivant son succès a été Postum il est connu comme un « poète maudit ».

 INTRODUCTION :

Arthur Rimbaud est un poète français symboliste de la fin du 19es. Par suite de problèmes familiaux, il enchaine les fugues. C’est sans doute lors d’une de ses fugues que lui est venu l’inspiration du « dormeur du val ». Il se dit qu’il aurait traversé les chants de batailles de la guerre 1870 (franco-prussienne). Sa vie affective est très compliquée que ce soit avec sa mère ou Verlaine avec qui il a eu une relation amoureuse qui s’est terminé en drame sentimental. Il est qualifié de poète maudit il mène une vie de débauche et n’a pas eu de reconnaissance de son vivant (succès postum). Les Cahiers de Douai est une œuvre publiée en 1870 grâce à son professeur de philosophie Georges Izambard. Ce poème est un sonnet qui dénonce les horreurs de la guerre en faisant découvrir aux lecteurs la mort du jeune homme de façon progressive et dans une chute brutale.

 PROBLEMATIQUE:COMMENT LE POETE RETRANSCRIT L’HORREUR DE LA GUERRE DANS CE SONNET ?      Autres problématiques possibles :

                             ► En quoi l’argumentation dans ce poème est-elle efficace et originale ?
                          ► En quoi peut-on dire que ce sonnet permet de dénoncer la guerre ?
                          ► Comment ce poème progresse-t-il vers sa chute ?           

PLAN : I. La découverte progressive du sens                                                                II. Opposition soldat/nature 

1. A) Le recours à l’euphémisme pour signifier la mort.

 Euphémisme présent dans tout le poème :                                                                - Champs lexical du sommeil pour signifier la mort (Dès le titre « dormeur », « dort »v.7, « il est étendu »v.7, « son lit vert »v.8, « il dort »v.9, « il fait un somme »v.10, « berce le »v.11, « il dort »v.12, « tranquille »v.13)                                        

       - Champs lexical de la maladie pour signifier la mort (« Pale »v.8, « malade »v.10, « il a froid »v.11)

        - Des indices sur la chute : comparaison à un enfant malade v.10, de plus on a un contre rejet v.9, le froid qui renvoi à la maladie en fin de v.11 crée une sensation étrange d’insistance.

                       B) La construction du poème crée le suspense grâce aux effets d’attente.                                                                                                                        Structure : 1ER QUATRAIN : Description du val, des éléments naturels ( v.1, v.4 « C’est » est un présentatif qui permet une description du décor

                                  2e QUATRAIN : Soldat dans le paysage

                                  1ER TERCET : Gros plan sur les pieds puis visage (sourire v.9-10) effet de zoom (rapprochement/grossissement)

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