Le dormeur du Val
Analyse sectorielle : Le dormeur du Val. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kellyhong • 8 Février 2018 • Analyse sectorielle • 889 Mots (4 Pages) • 678 Vues
Le Dormeur Du Val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
→ Poème extrait des Cahiers de Douai / A.Rimbaud
→ Fugue /16ans
→ pendant la guerre Franco-prussienne
Analyse
→ Sonnet d’Alexandrins à rimes croisées (quatrains) rimes suivies (tercet)
→ Décrit un soldat tué pendant la guerre dans un cadre féerique
Un décors apaisant et enchanteur
La nature est omniprésente dans le poème, elle occupe intégralement le premier quatrain, et nous la retrouvons jusque dans le dernier tercet. Elle est décrite ici comme féerique et charmeuse.
Le cadre est très lumineux. → lexique de la lumière.
« soleil » « rayon » « luit » « lumière »
La nature est vivante → personnification de la nature
« ou chante une rivière » ; « la montagne fière »
La nature semble se mettre en mouvement pour faire une ronde joyeuse autour de l’homme allongé.
On a un gros contraste entre le soldat et la nature.
Le soldat lui ne bouge pas. « Il est étendu dans l’herbe »
→ absence de vie et de sensation
Il est décrit comme étant en train de dormir → lexique du repos → répétition du mot « dort » →il s’emble « faire un somme »
Il est cependant décrit en mauvais état.
→ « pale » « un enfant malade »
→ il n’a pas de réaction
Il ne ressent pas non plus les sensations que procure la nature
« les parfums ne font pas frissonner sa narine »
→Le mouvement de la nature contraste avec l’inertie du soldat;
→Le soleil et la lumière qui inondent le tableau s’opposent au « froid » du corps; →Le « vert » du lit au « rouge » des trous.
Une fausse piste
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