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Le Dormeur du val

Commentaire de texte : Le Dormeur du val. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2022  •  Commentaire de texte  •  810 Mots (4 Pages)  •  343 Vues

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Dormeur du val

Arthur rimbaud 1854-1891

Il est mort du cancer

Une carrière de poète très courte, pas plus de 5ans, il deviendra par la suite un aventurier négociant marchant

C’est donc un génie précoce de la littérature !

Il aura écrit le recueil cahier de douai, des poèmes connus comme le bateau ivre ou le dormeur du val, que je vais vous présenter aujourd’hui

Strophe 1

C’est un sonnet

On nous dépeint un cadre avec une nature idyllique, le paysage semble beau, nous donnant l’impression d’être en face d’une toile impressionniste

On est dans une scène illuminée par un soleil, la rivière fait des reflets, fait luire l’herbe du cadre, cet effet est accentué par les rejets de « argent » et « luit » en début de vers

Le verbe chanter, l’adverbe follement, et les haillons d’argents, ajoutent une dimension festive au premier quatrain

 

Arthur Rimbaud fait l’éloge d’une nature vivante, grâce à la personnification de la rivière qui chante, et de la montagne qui est fière

Strophe 2

Dans le deuxième quatrain, apparait un élément qui est étrangé au décor, un jeune homme, il est dépeint de manière enfantine : « bouche ouverte » comme un enfant qui dort insouciant et détaché du monde réel, il se repose, Rimbaud décrit plus sa position que le jeune homme en lui-même, insistant sur peut-être une position désagréable que le dormeur n’aurait pas choisi malgré qu’il dorme paisiblement !

On a le champ lexical du sommeil, avec « dort », « lit », il semble se reposer dans cette nature qui le berce, le rejet de Dort renforce cette sensation

On retrouve également des allusions au soleil qui semble toujours briller avec « la lumière pleut », et la rivière cité dans le premier quatrain semble apporter un milieu humide avec     « le frais cresson » et le « la lumière pleut »

Cependant dans le dernier vers du 2ème quatrain, le rejet du mot pâle semble insister sur autre chose…

3ème Strophe

Arthur Rimbaud continu de décrire la position du soldat, le figeant complètement dans le décor : « les pieds dans les glaïeuls », de plus les glaïeuls sont des fleurs évoquant le deuil, une symbolique qui inquiète de plus en plus le lecteur !

Le champ lexical du sommeil est toujours présent avec « bercer », « dort » !

L’auteur s’adresse à la nature, lui demandant de bercer le soldat, faisant de la nature une entité à part entière avec laquelle il peut communiquer, donnant l’image d’une nature qui danse chaleureusement autour du soldat pour le réchauffer, avec le « berce-le chaudement, il a froid », pourquoi a-t-il froid ?

Le soldat est également toujours dépeint de manière enfantine, mais l’auteur ce sert de ce parallèle pour introduire doucement quelque chose de sombre avec « comme sourirait un enfant malade », le terme malade nous évoque quelque chose de sombre que cacherait le jeune soldat

4ème Strophe

Rimbaud insiste toujours sur l’immobilité du jeune homme grâce au rejet de « Tranquille », dont sa narine ne frissonne même pas a l’odeur des parfums de la nature,  toujours dépeint dans un environnement ensoleillé en train de dormir : « Il dort dans le soleil »

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