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La vie antérieure Baudelaire lecture linéaire

Fiche de lecture : La vie antérieure Baudelaire lecture linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Juin 2022  •  Fiche de lecture  •  1 205 Mots (5 Pages)  •  1 142 Vues

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Lecture linéaire « La vie antérieure »

Il faut justifier le sonnet, il faut dire si il est parfait : deux quatrains, deux tercets, alexandrin et rimes suivies, embrassés mais pas de croisée donc pas parfait.

INTRODUCTION

  • sonnet, il y’a une métempsycose (théorie dans laquelle ), le poème fait partie de la section spleen et idéale, il y’a l’expression d’un sentiment de nostalgie récurent, le poète rêve,

  • Comment l’idéale Baudelairien à travers le rêve est inévitablement menacé par là anti se du spleen ? 

DÉVELOPPEMENT

Premier mouvement : le rêve d’un idéale

  • Strophe 1 : décor grandiose car tout est au pluriel et il y a beaucoup d’adjectifs, connotation positive, vaste et grand (vers 3) souligne une étendu et une hauteur considérable pour les poétique et les piliers, tous les substantifs (un nom) sont au pluriels, impression de démultiplication, passe composé renvoie au titre donc la vie d’avant et à l’imagination du poète, vers 1 = variante du tétramètre 3/3//2/4, dilatation du temps, métaphore hyperbolique renvoie à un rêve idéalisé d’un paradis exotique, événement cher à Beaudelaire (le soir, soleils marin..), contemplation du poète et le soir pour ces moment d’inspiration, élément centrale = les portiques, référence aux constructions grecques ou romaines, « portiques » vision esthétique repose sur la taille, l’équilibre et la symétrie, référence architecturale qui va être compléter par « piliers », allitération en « t » qui va augmenter l’équilibre rythmique et fait référence à l’architecture, soleil et mer, lumière surpuissante (hyperbole —> mille feux), deux éléments naturels incompatibles que Beaudelaire réunie (feu er eau), il y a donc une fusion, illumination qui renvoie à la lumière qui reflète sur les éléments du décors, « basaltique » (roche noir qui s’appelle le basalte et qui est rare, quelque chose qui séduit le poète) Pierre qui revêt la couleur noir a cause de l’atmosphère nocturne, « grotte » renvoie à la primitivité donc aux origines au régime de la création de l’art, sorte de peinture, grotte ouverte sur la mer donc sur l’infini, structure par une architecture à la fois artistique et sauvage

Deuxième mouvement : le jeu des correspondances (synesthésies = correspondance entre tous les sens, un sens en déclenche un autre)

  • Strophe 2 : idée d’un spectacle visuel, thème marin avec les houle et thème du soleil avec les couleurs du couchants, pluriels (hyperbole) qui insiste sur tout ce qui est visuel et qui donne l’image d’une paysage démultiplié, métaphore, immensité horizontale de la mer, le paysage céleste, les deux vont se confondre car les images des cieux reprennent les nuages, mouvement du soleil couchant, représentation en adéquation du ciel et de l’océan typique du romantisme, dimension esthétique grâce au deux termes qui entour le vers 5 (les houles ; des cieux), l’un devient le miroir de l’autre (le mot image insiste sur l’effet miroir), vers 1 = rythme en 3/3//4/2 (variante du tétramètre), répétition du son « ou » pour l’image sonore du reflet, tous ce qu’on a dit justifie la sensation de vertige, « en roulant les images des cieux » proposition juxtaposée qui est une perception visuelle, la perception qui domine est oditive, hyperbole « tous-puissant » qui nous fait comprendre que le volume sonore de la mer est élevé, élévation spirituelle avec les adjectifs, symphonie de la mer, grâce à l’art picturale dans la strophe 1 et la musique dans la strophe 2 on peut décrire une œuvre d’art, son idéale est propre à lui-même, atmosphère nocturne, assonance en « i » (image, cieux, mystique, musique) référence à la synesthésie, rythme en 3/3//3/3 = tétramètre qui permet de sublime le spectacle visuel, les synesthésie crée une harmonie, un lieu de correspondance entre la beauté du spectacle visuel et la richesse sonore

Troisième mouvement : la nostalgie au cœur du bonheur

  • Sizain (strophes 3 et 4) : Le sonnet n’est pas parfait car il manque une forme de rime, deux tercets réuni pour le troisième mouvement, sentiment de malaise, omniprésence du « je » qui occupe une place centrale au sein des éléments naturels (les voluptés calmes, l’azur, vagues + hyperbole) et des hommes, pronom personnel « j’ », pronom réfléchi « me », énumération, perception tactile sous entendu avec « voluptés calmes », « c’est là que j’ai vécu » fait écho au vers 1, répétition du verbe vivre, continuité spatiale, lien fort entre le « je » (le poète) et le paysage, vers 10 = rythme en 3/3// 3/3 tétramètre (rythme parfaitement régulier) en adéquation avec l’atmosphère idyllique (parfait), peut être associé avec le mouvement des palmes (mouvement régulier), des vagues et des voluptés calmes (douceur), « l’azur et les vagues » (concret), splendeur (abstrait), fusion entre le « je » et l’univers de la beauté, c’est un tout qui se trouve dans l’idéal, le « je » est en position central, « je » passif (il est dans la contemplation), « les esclaves » sont coordonnés à l’énumération précédente, ils sont au bien-être de l’auteur, référence au monde oriental, domination de l’auteur, « des esclaves nus » le mot « nus » célèbre la beauté du corps, vers 11 = rythme en 5/1//6 pour sublimer le mot « nus », odeur positive et agréable, ivresse des sens, hyperbole « tout », synesthésie, parfum capiteux, bien-être olfactif mais le sens « rafraîchissaient » serait la fièvre et « douleur + languir » fait référence au spleen. La chaleur exotique ne suffit pas à expliquer le fait qu’il est besoin d’être rafraîchi. Il y a l’expression d’un malaise et d’un mal-être, le front étant le symbole de l’activité de la pensée. Il y’a une fêlure dans le bonheur que l’on peut expliquer avec la chute : le métaphore « le secret douloureux qui me faisait languir », le poète souffre et est dans la mélancolie, il souffre physiquement par la fièvre, le secret reste secret, le secret lui apporte de la souffrance, registre lyrique ( présence du « je » + expression des sentiments), on peut l’interprète car ce n’est qu’un rêve et le retour à la réalité le fait souffrir. Il a conscience qu’il s’agit d’un rêve, que ce ne peut pas être la réalité donc tout son idéal s’effondre, visions d’un bonheur éphémère qui conduit au spleen, assonance en « i » pour le sentiment heureux (l’euphorie)

CONCLUSION

  • Malgré le rêve d’un idéal ou d’un ailleurs qui pourrait le rendre heureux, Beaudelaire est toujours accroché au spleen, le sonnet permet l’expression des sentiments, présence du registre lyrique, fusion du poète avec les éléments naturels, on a un Beaudelaire visionnaire jusqu’au moment où il y’a un retour à la réalité, il évoque un monde hors de portée, c’est idéal qui tant à l’utopie (quelque chose qui n’est pas réalisable), spectacle visuel et sonore avec les synesthésie, pouvoir du language poétique qui le permet de crée son idéal  

QUESTION DE GRAMMAIRE

  • Vers 11 à 14 : vers 11 —> proposition principale, proposition indépendante /  Vers 12 —> proposition subordonnée avec pour antécédents esclaves relative / vers 13 —> proposition subordonnée relative avec pour antécédents esclaves /  vers 14 —> proposition subordonnée relative avec pour antécédents secret.
  • Elles servent à expliquer le rôle des esclaves, elle donnent des précisions pour développer

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