La scolarité dans Le Diable au corps de Radiguet
Fiche de lecture : La scolarité dans Le Diable au corps de Radiguet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mattéo Mérand • 16 Novembre 2017 • Fiche de lecture • 643 Mots (3 Pages) • 939 Vues
La scolarité dans Le Diable au corps de Radiguet
I- La scolarité au début du XXème siècle
Au début du XXème siècle la place des filles dans la scolarité est particulière celle-ci sont éduquées pour les travaux ménagers en vue de les marier pour qu'elles forment de parfaites ménagères. Même si les lois Jules Ferry change petit à petit la donne l'école demeure peu fréquentée par les filles jusqu'au début du XXème siècle.Les examens s'ouvrent aux filles petit à petit mais les parents n'encouragent guère la scolarité sauf dans le milieu bourgeois. Les élèves étaient amenés à passer le CEP ( Certificat d'études Primaire) ainsi que le brevet élémentaire et le baccalauréat. Mais il faut attendre 1924 pour qu'elles aient la possibilité d'obtenir les même diplômes que les garçons. En 1944, le plan Langevin-Wallon prévoit un premier degré obligatoire pour tous les élèves composés de 3 cycles après la maternelle:le premier de 7 a 11 an, le second de 11 a 15ans et le troisième de 15 a 18 ans (ce plan est à l'origine de notre système éducatif actuels comprenant le primaire, le collège et le lycée).
II- La scolarité du narrateur
Le narrateur a été retiré de son école par son père après un soit disant mensonge du directeur sur son fils. Après cet incident, il fut déscolarisé car sa mère l'estimait trop jeune pour aller au lycée Henri IV de Paris, mais surtout pour prendre le train. Lors de cette déscolarisation, le narrateur paraît atteindre un niveau scolaire correct « réussissant à faire en quatre heures le travail que ne fournissaient pas en deux jours mes anciens condisciples », cela veut dire qu'il est efficace dans son travail.
François se sent à l'écart par rapport à ses camarades car il est beaucoup plus précoce, connaît des auteurs que les autres ne connaissent pas. Il possède une culture plus développé, René étant scolarisé aussi à Henri IV et aussi précoce, se lie d'amitié avec le narrateur durant trois ans François n'eut aucune autre amitié . « Nos communes avances » p.28-29 Il souffre moralement et physiquement a l'idée de se retrouver dans la niaiserie de ses condisciples « Je souffrais, et cette crainte me rendait même physiquement malade a l'idée de me retrouver l 'année suivante dans la niaiseries de mes condisciples » Sa précocité le fait se sentir supérieur et mal vis a vis de l'école et de ses camarades. Le héros quitte Henri IV lorsque son ami René est renvoyé, croyant lui aussi l’être « Il m 'annonça qu'il était renvoyé de Henri IV je cru l’être moi même.
Les parents du narrateur ne se soucient pas vraiment de la scolarité de leur fils et ont une éducation laxiste avec lui. Ils le laisse faire.
Le lycée Henri IV a toujours été un établissement prestigieux du quartier latin il croule sous les demandes d'élèves. Il déroge aux règles en choisissant leurs élèves grâce à leur dossier ainsi qu'à leur envie, cependant ils étudient le temps de trajet pour chaque élève afin d'en favoriser certains.
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