La rêverie au pavillon de Coulommiers (Princesse de Clèves)
Commentaire de texte : La rêverie au pavillon de Coulommiers (Princesse de Clèves). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dinhthab • 1 Mars 2022 • Commentaire de texte • 1 003 Mots (5 Pages) • 899 Vues
ère 1G1
Explication linéaire : la rêverie au pavillon de Coulommiers (Princesse de Clèves)
INTRODUCTION :
- La « Princesse de Clèves » est un roman d’amour, dont la subtilité du style caractérise le mouvement précieux au XVII siècle.
- Il s’agit d’un amour interdit où le personnage principal, la princesse de Clèves, est tiraillé entre son irrésistible passion pour le duc de Nemours et les mœurs rigoureuses de son époque.
- Résumé : dans la dernière partie de ce roman, la princesse décide de se retirer à Coulommiers en pensant que l’éloignement aide à adoucir sa passion. C’est sans compter sur l’audace du duc dont l’amour pour la princesse est devenu plus brulant que jamais, depuis qu’il avait assisté secrètement à l’aveu, fait par la princesse à son mari.
- Plan : Nous nous demanderons alors comment la retraite permet moins à la princesse de se cacher que de se dévoiler. Nous assisterons d’abord à l’action intrépide du duc pour s’introduire au sein du pavillon de Coulommiers. Nous verrons, par la suite, comment la princesse dévoile, malgré elle, son amour au duc. Le dernier passage de l’extrait nous fera enfin le bilan des plaisirs que procurent l’intensité de la scène au lecteur.
ACTION INTREPIDE DU DUC POUR S’INTRODUIRE AU PAVILLON COULOMNIERS :
- Le début de l’extrait souligne le caractère infranchissable des murs du pavillon avec la présence de « palissades » et l’adverbe intensif « fort » : « Les palissades étaient fort hautes ». Cette infranchissabilité serait le symbole d’un amour inaccessible.
- L’antithèse suivante entre «encore » et « assez » montre cependant que cette enceinte, malgré sa difficulté, ne devrait pas résister à la volonté du duc : «…et, il y en avait encore derrière… ; en sorte qu’il était assez difficile de se faire passage».
- L’adverbe « néanmoins » vient, en effet, souligner la prouesse du duc : « M. de Nemours en vint à bout néanmoins ». Cette tonalité épique, qui montre l’héroïsme chevaleresque du duc, est parfaitement en ligne avec la tradition précieuse. Il reste néanmoins un acte de transgression.
- Nous observons ici une scène d’actions avec l’emploi du passé simple « fut », « n’eut », « vit », etc. L’adverbe « sitôt » montre que le duc a hâte de retrouver la princesse : «sitôt qu’il fut dans le jardin… ». Celui-ci reste cependant efficace dans son orientation à la manière d’un espion : « …il n’eut pas de peine à démêler où était Mme de Clèves».
LA PRINCESSE DEVOILE, MALGRE ELLE, SON AMOUR AU DUC :
- La princesse est d’emblée associée à la lumière comme une lueur d’espoir : «Il vit beaucoup de lumières dans le cabinet».
- L’allitération en t dans «toutes les fenêtres en étaient ouvertes» semblent rendre compte des battements du cœur du duc dont l’émotion augmente à l’approche de la princesse : « un trouble et émotion ». Il décide néanmoins de choisir d’observer la princesse à distance : «il se rangea derrière une fenêtre..».
- La princesse se présente désormais à travers le cadre de la fenêtre comme une œuvre d’art.
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