La princesse de Clèves scène du bal
Commentaire de texte : La princesse de Clèves scène du bal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amya.fr • 19 Mai 2022 • Commentaire de texte • 1 399 Mots (6 Pages) • 330 Vues
Analyse linéaire n°5 : La Princesse de Clèves : la scène de l’aveu, Mme de Lafayette, 1678
Introduction :
Un aveu qui suscite un débat ds les salons & la revue littéraire du Mercure Galant
Situation de l’extrait : 3e partie du roman, princesse exilée et invitée par son mari à rejoindre la Cour
Problématique : Comment MDLF fait-elle de cet entretien entre époux une scène tragique, pathétique et sublime témoignant de la grandeur héroïque des personnages ?
1er mvt (L.1 à 11) : Une confession douloureuse pr son émettrice/une démarche singulière & douloureuse
2e mvt (L.11 à 22) :Une réponse digne mais mitigée
Ier mouvement (L.1 à 11) : Un discours déchirant mais inévitable
1ère sous-partie : Une démarche singulière et douloureuse
- L.1 : interjection « eh bien » : apostrophe son époux → initiative de la parole & inverse la représentato trad des rapports mari/femme (expliciter : on s’attendrait...)→ P se précipite ds son aveu→se donne du courage
- MDC montre qu’elle respecte son époux : caract unique de sa démarche sur laq elle insiste à plrs reprises :
- L.1 « aveu », L.2 « que l’on n’a jamais fait à son mari » adv hyp « jamais »→laisse transp l’acte héroïque
- L.1 : geste de « se jeter » aux « genoux » de son époux confirme cette impulso : significato cult multiples (imploration, soumiso autorité sup, ou tte valeur à connoto religieuse), mais aussi manière de susciter pitié du mari + sensibiliser lect→ ressemble scène tragique théâtre
- MDC ouvre gravet sa confeso : futur proche L.1 « je vais vous faire » : + suspense et retard moment fatidique du détail révélato (qu’elle n’explicitera finalt jms)
- champ lex héroïsme : « force » L.3, « péril » L.4, « marque de faiblesse » L.4-5, « dangereux » L.7 courage héroïque PDC
→ brave les convento religieuses en faisant mention de ses « sentiments » pr préserver sa vertu. Ds ce registre épique, on reconnaît le combat que mène LPDC entre raison/passion. Cpdt, MDC promet un « aveu » mais sans jms donner le nom de celui qu’elle aime. → énigme à l’instar de la préciosité (fait églmt penser au roman courtois ds leq valeurs de loyauté & de piété sont mises en avant)
- désarmer la défiance présumer de l’époux : donne un motif à son aveu insolite sa pureté
→ perspect chrétienne : s’appuie sur les actes « l’innocence de ma conduite » L.2 et la conscience ; les « intentions » L.2
→ nie tte fausseté & priorise l’honnêteté
- L.2 : « l’innocence de sa conduite et de ses sentiments » = ne s’estime pas coupable, ce qui rend l’aveu possible.
- MDLF tente de rendre se passage vraisemblable en le motivant : LPDC en donne les rasions
2e sous-partie : Une argumentation rationnelle
On voit l’argumentato à l’œuvre à diff niveaux. Mais est-ce une défense ou un aveu de culpabilité auq on pourrait s’attendre ?
- alors qu’on pourrait s’attendre à un discours de culpabilité, MDC montre clairemt qu’elle désire convaincre, elle a des « raisons » L.3 → terme abstrait ; évite de nommer le sentimt et la prsn qui l’inspire
- L.3 : présent de vérité générale « il est vrai » et « j’ai des raisons » aspect rationnel du discours et repousse encore l’aveu → tension dramatique
- L.4 : cherche à atténuer la situo : périphrase désignant l’adultère de façon euphémisée « les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge » → renvoie à la courtoisie & à la décence dont veut faire preuve MDC pr atteindre cet idéal de vertu.
- elle se justifie : son éloignt des dangers de la Cour présenté comme sage
- P se réfère à sa jeunesse pr expliquer la faiblesse de son ♥ ; laisse ss entendre que c’est naturel → peut aussi renvoyer au divin (destinée, épreuves divines)
L.2-4 : MDLF justifie fragilité MDC par son manque d’expérience : 2 expressions « l’innocence de ma conduite » et « les personnes de mon âge » & son manque de soutien L.6 « si j’avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire »
- oppose cet âge aux « périls » que représente la Cour L.3 → donner + de poids à son argumento
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