La princesse de Clèves, arrivée à la Cour, analyse linéaire
Analyse sectorielle : La princesse de Clèves, arrivée à la Cour, analyse linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cass_ • 28 Avril 2022 • Analyse sectorielle • 613 Mots (3 Pages) • 595 Vues
La Princesse de Clèves n°1
C’est le premier roman d’analyse psychologique publié en 1678 pendant le courant littéraire du classicisme.
Ce roman raconte la vie de Mlle de Chartres, c’est une jeune femme qui est confrontée aux tourments de la passion amoureuse. Cet extrait se situe au tout début du roman, c’est la première apparition de l’héroïne à la Cour.
Ainsi peut-on se demander comment Mme De La Fayette présente l’héroïne pour la première fois ?
Cet extrait est composé de trois mouvements, le premier qui est la description du portrait physique de l’héroïne se situe de la première ligne à la troisième, le deuxième mouvement est la description du statut social de l’héroïne de la ligne 3 à 5 et le dernier mouvement qui est la description du portait moral de Mlle de Chartres.
- 1er MOUVEMENT : une femme d’une beauté exceptionnelle
- « Il parut alors une beauté à la Cour » : il parut : tournure impersonnelle / une beauté : métonymie : c’est le sujet réel / alors : un côté merveilleux, ici proche du conte.
- « Qui attira les yeux de tout le monde » : proposition subordonnée relative, comme une lumière éblouissante, jeu de séduction, l’exceptionnel beauté, jamais vu quelqu’un d’aussi beau.
- « C’était » : présentatif + répétition du mot beauté l.1 et 2.
- Vocabulaire mélioratif avec « admiration » (l.2), « beauté parfaite » (l.2) et « belles personnes » (l.3) renforcé par l’adverbe d’intensité « si » (l.3)
— Mlle de Chartres est représenté comme une femme d'une beauté idéalisé, sublimé, perfectionné
- 2ème MOUVEMENT : la statut social
- Elle est d’une très haute noblesse, de la même famille que le Vidâme de Chartres, cette idée est renforcée par l’hyperbole « une des plus grandes héritières de France » (l.4)
— En plus d’être d’une beauté parfaite, Mlle de Chartres a un statut social exceptionnel.
- 3ème MOUVEMENT : portrait moral : l’éducation de sa mère
- Dès le début de la description de son portrait moral, on apprend qu’elle est orpheline de père « Son père était mort jeune » (l.5). C’est donc sa mère qui l’a élevée et éduquée, elle est la pédagogue de sa fille ce qui est original et XVIème siècle et elle ne lui cache rien de l’amour, l’agréable comme le désagréable, elle lui dit tout.
- « Sa femme » : apposition suivi d’une proposition subordonnée relative « dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » avec l’adjectif mélioratif hyperbolique « extraordinaire » et le vocabulaire mélioratif.
- Sa mère veut éveiller son intelligence en « cultivant son esprit et sa beauté » (l.9) et en lui donnant « de la vertu » (l.10), elle veille à rendre sa vertu aimable..
- Il y a des parallélismes de construction, « elle faisait » l.12, « elle lui montrait » l.13, « elle lui en apprenait » l.14, « elle lui contait » l.15, et « elle lui faisait voir » l.19.
- Il y a aussi aussi une antithèse ligne 13 avec « agréable » et « désagréable » ligne 14. Ça mère lui explique tout de l’amour.
- Il y a du chant lexical du calme, de la sérénité et de la paix intérieur (l.17) avec « tranquillité » et « honnête femme ». Madame de Chartres apprend à sa fille à être respectueuse envers son mari.
- Pour finir, on peut trouver un chiasme ligne 22 « qui est d’aimer son mari et d’en être aimer », c’est aussi une proposition subordonnée relative.
— Mlle de Chartres est l’incarnation absolument idéale du classicisme, la beauté, la vertu
Ce passage annonce le destin de l’héroïne, elle est prisonnière de son statut social.
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