La philosophie politique
Analyse sectorielle : La philosophie politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kent0010 • 20 Novembre 2019 • Analyse sectorielle • 1 722 Mots (7 Pages) • 619 Vues
INTRODUCTION
Au long de son histoire, la philosophie politique a forgé un vocabulaire, des perspectives d'analyse, des références. La maîtrise de ceux-ci est indispensable pour comprendre les ouvrages politiques, agir dans la cité avec pertinence et saisir la signification de l'action politique.
En effet, plusieurs auteurs ou Philosophes tels que :
Platon, Aristote, etc.: (L’honneur du politique dans la philosophie grecque); saint Augustin, saint Thomas, etc.: (l'Église et la politique dans la théologie médiévale); Bodin, Machiavel, More, Grotius, Hobbes, Locke, Montesquieu, Hume, Rousseau, Condorcet, Kant, etc :( la modernité et l'unité par la volonté - XVIe-XVIIIe s.)
Ainsi, par la porté et le biais du philosophe Nicolas Machiavel, nous tenterons de comprendre la philosophie et la politique en d’autre terme qu’elle est la conception de la politique du penseur au moyen âge ?
Dès lors, notre travail consistera dans un corps du sujet à présenter ce qui est l’homme(Machiavel) d’une part, la politique pour lui et d’autres parts sa philosophie politique.
QUELQUES DEFINITIONS
Philosophie politique : est une branche de la philosophie qui étudie les questions relatives au pouvoir politique, à l'État, au gouvernement, à la loi, à la politique, à la paix, à la justice et au bien commun.
Machiavélisme : La conquête et la conservation du pouvoir sont recherchées par tous les moyens, y compris la manipulation. Le machiavélisme est fondé sur l'idée que, pour réussir, l'exercice du pouvoir politique doit être indépendant de la morale et de toute obligation de sincérité.
Réalisme : Le réalisme est un mouvement artistique apparu en peinture, en France, se caractérisant par une quête du réel, une représentation brute de la vie quotidienne et l'exploration de thèmes sociétaux.
Empirisme : Désigne un ensemble de théories philosophiques qui font de l'expérience sensible l'origine de toute connaissance ou croyance et de tout plaisir esthétique.
- PETITE BIOGRAPHIE DE NICOLAS MACHIAVEL
Nicolas Machiavel (en italien : Niccolò di Bernardo dei Machiavelli) est un penseur humaniste italien de la Renaissance, né le 3 mai 1469 à Florence, en Italie, ville où il meurt le 21 juin 1527. Théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre, mais aussi poète et dramaturge, il a été pendant quatorze ans fonctionnaire de la République florentine pour laquelle il a effectué plusieurs missions diplomatiques, notamment auprès de la papauté et de la cour de France.
Philosophe politique de première importance, il est l'un des fondateurs de la politique moderne et ses écrits inspireront plusieurs grands théoriciens de l'État, notamment Jean Bodin, Thomas Hobbes et John Locke, ainsi qu'un renouveau d'intérêt pour la notion de conscription, très prégnante durant la République romaine. Sa volonté de séparer la politique de la morale et de la religion marque également profondément la philosophie politique. C'est sur ce point d'ailleurs que les interprétations de la pensée de Machiavel diffèrent le plus.
- LA POLITIQUE DE ET POUR MACHIAVEL
La politique chez lui se caractérise par le mouvement, les ruptures violentes et le conflit. Si le recours à la force est une possibilité clairement admise, la politique requiert également des capacités rhétoriques de façon à convaincre les autres. Enfin, elle exige que les hommes et femmes politiques recourent à la virtù, un des concepts clés de sa pensée, qui désigne l'habileté, la puissance individuelle et le flair, permettant de passer outre à la force aveugle de la mauvaise fortune et d'innover afin que l'État puisse faire face aux défis qui se présentent. Ici deux traditions d'interprétation s'opposent : ceux qui insistent, tel Nietzsche, sur le caractère aristocratique de l'homme d'État machiavélien et ceux qui, au contraire, mettent en avant le fait que, dans une république où chacun a la liberté de participer au politique, il se trouvera nombre d'hommes et de femmes disposant de la virtù nécessaire pour faire face aux défis à relever.
- La virtù
Plusieurs penseurs ont statué sur ce terme, mais il en ressort pour beaucoup que : La virtù est un concept important parce que c'est la qualité que doivent posséder ou développer les hommes ou femmes politique dignes de ce nom, c'est-à-dire capables de sauvegarder l'État et de réaliser de grandes choses. En fait, selon Duvernoy, « loin de pouvoir faire de la virtù un trait psychologique, il faut dire au contraire que les rapports de la psychologie et de la virtù sont ceux d'une lutte »
- La Fortuna
Pour expliciter cette expression, Nicolas Machiavel dans son ouvrage, II Principe du traité le Prince cite : « La fortuna (les circonstances), ce n'est pas le Prince qui la forge. Elle survient ! Sans pour autant être le fruit du hasard. Elle se construit à bas bruit, fruit heureux ou vénéneux de politiques et d'actions entamées et menées de longue date, puis fait brutalement irruption ».
- LA PHILOSOPHIE POLITIQUE SELON MACHIAVEL
Les avis sont très divisés sur la pensée de Machiavel, un auteur que Raymond Aron décrit comme « le sphinx, le diplomate au service de Florence, le patriote italien, l'auteur dont la prose, à chaque instant limpide et globalement équivoque, dissimule les intentions, dont les illuminations successives défient depuis quatre siècles l'ingéniosité des commentateurs
- Rupture avec la philosophie politique antérieure
Pour Leo Strauss, Machiavel signe la fin de la philosophie politique classique telle qu'inaugurée par Platon et Aristote dont le but était de développer la vertu et où la morale était « quelque chose de substantiel : une force dans l'âme de l'homme », alors que chez Machiavel, au contraire, la morale est distincte du politique. En raison de la radicalité de la pensée de Machiavel, l'historien estime que le vrai fondateur de la philosophie politique moderne est Thomas Hobbes, qui en quelque sorte adoucira la pensée du Florentin. Manent caractérise les différences entre Machiavel et Hobbes par une formule lapidaire : « Machiavel théoricien de l'action politique, Hobbes théoricien de l'institution »
...