La philisophie des lumières

LES LUMIERES

I/ Philosophie 

Le 18 siècle à était marqué par de nombreux philosophes appelés les « Lumières ». Ce mouvement trouves ainsi ses racines dans la raison et les sciences.

1. Les idées générales/ leur philosophie

Tout pouvoir sans bornes ne saurait être légitime, parce qu'il n'a jamais pu avoir d'origine légitime.

Montesquieu, 1721

La philosophie est un mot d’origine grec qui signifie « amour de la sagesse ». Elle étudie des problèmes fondamentaux liés aux à l’existence, à la connaissance, à la vérité, aux valeurs morales et esthétiques, à l’esprit et au langage humain.

La philosophie des Lumières s’appuie sur des valeurs de liberté, de tolérance et de justice. Les Lumières cherchent à instruire les hommes, à éclairer l’esprit humain et la pensée par la raison, au détriment de l’imagination et des croyances. La raison permet d’écarter les préjugés, les superstitions ou encore les fantasmes religieux. Elle est mise en valeur comme un outil de connaissances et non comme mobile de conduites humaines, elle s’oppose à la foi et non aux passions. Selon les Lumières la raison permet de juger tout et rien ne doit échapper à la critique, ni l’organisation de la société, ni la religion, ni la politique.

Ils souhaitent supprimer les discriminations et les inégalités pour une justice plus équitable et s’opposent tout particulièrement aux privilèges de la noblesse. Ils dénoncent l’arbitraire et l’absolutisme dans le domaine religieux et politique ainsi que la monarchie de droit divin. D’apres les philosophes des Lumières, le pouvoir doit respecter les droits et les libertés fondamentales, comme la liberté d’expression. Ils sont favorables à une monarchie limitée où la séparation des pouvoirs seraient respectés comme le théorise Montesquieu dans L’esprit des lois écrit 1748. Tandis que Rousseau, lui, va plus loin et souhaite l’établissement de la République.

Ces idées vont se concrétiser en 1789 avec la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Elle définit des droits « naturels et imprescriptibles » que sont la liberté, la propriété, la sureté, la résistance à l'oppression. Elle reconnait également l’égalité devant la loi et la justice et affirme le principe de la séparation des pouvoirs.

Les philosophes débâtent de leurs idéaux dans des salons ou des cafés mais c’est notamment la littérature qui permet la diffusion de ces idées. Toute fois celle-ci est fortement ralenti par la censure. Ce terme renvoie, à l'époque moderne, à l’exercice par un pouvoir (politique, religieux, etc) du droit de contrôler, d’entraver ou de d’interdire la communication d’écrits au public. Au 17 et 18 siècle tout livre nouveaux doit obtenir l’autorisation de la chancellerie royale. Mais cette censure peut également s’exercer après publication et faire l’objet d’une censure a posteriori. Certains pour braver la censure utilisent des pseudonymes comme Voltaire qui est une anagramme pour Arouet L.J.  

Au 18 siècle, la sensibilité est réhabilitée au dépend d’une vision néfaste des sentiments mis en place au 17 siècle. Pour Rousseau dans La nouvelle Héloïse, les sentiments coïncident avec la vertu.  Quant à lui, le bonheur devient un nouveau sujet de réflexion et selon Rousseau le bonheur trouve ses fondements dans la nature et le sentiment. Candide de Voltaire propose une nouvelle philosophie du bonheur dans laquelle « il faut cultiver notre jardin ».

1. Les philosophes

Ce siècle des Lumières est marqué par de nombreux philosophes qui ont apportés leur réflexion au service de l’homme.  On retrouve, Voltaire, Montesquieu, Diderot, Rousseau ou encore d’Alembert.

Cependant, nous allons nous focaliser sur l’un d’entre eux seulement : Voltaire 

1. Biographie

Voltaire est l’un des philosophes des Lumières les plus importants et a connu une vie mouvementé marqué par l’engagement au service de la liberté.  

François Marie Arouet dit Voltaire né le 21 novembre 1694 d’un père notaire et conseiller du roi. Sa mère décède alors qu’il n’a seulement 7 ans. Il est placé chez les jésuites du collège Louis le grand puis fait des études à la faculté de droit de paris.

Dès 1715, il fréquente les milieux libertins et les salons littéraires. Il compose des écrits satiriques qui le conduisent à la Bastille. En prison, il rédige Œdipe en 1717. Durant son exil en Angleterre, il rencontre des philosophes d’Outres Manches et s’engage dans une philosophie réformatrice de la justice et de la société.

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