La cour du Lion Jean de la Fontaine
Fiche de lecture : La cour du Lion Jean de la Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kira Yagami • 22 Octobre 2019 • Fiche de lecture • 327 Mots (2 Pages) • 847 Vues
Jean de la Fontaine, « La cour du Lion »
Comment une forme divertissante, la fable permet elle de poster un regarde sur la société du XVII siècle ?
Quelque soit les thèmes, les fables depuis qu’elles existent ont toujours constitués un moyen efficace et plaisant de dénoncer par exemple les défauts humains et les maux d’une société. Dans la fable « La cour du Lion » JDLF dénonce plaisamment un phénomène de Cour en transposant dans un monde animal les travers humains.
PLAN : I. Récit vif et piquant II. Un regard critique sur la vie de Cour
I. Récit vif et piquant
- Les deux premiers vers donnent une exposition rapide
- Le passé simple dès le début affirme des actions décisives
- Les péripéties sont les réactions des animaux de la Cour, Ours, Singe, Renard
- La situation finale a été mise en place très rapidement
- Les octosyllabes donne une impression d’empressement, rapide, vif
- Les alexandrins à la fin donne un rythme lent, pour la morale.
II. Un regard critique sur la vie de Cour
- Les animaux sont personnifiés, noms en majuscule, qualités humaines qui incarnent un défaut de l’homme
-Le Lion est le monarque, symbole de majesté il est cependant susceptible et cruel
- Le Renard utilise la ruse, on voit que son excuse n’est pas sincère avec le verbe « alléguer »
- On trouve des antithèses, anaphores, ironie (= « Un vrai charnier »)
- Comparaison du Lion avec Caligula
-Critique très sévère du Louvre, qu’il compare à un charnier
Conclusion: À partir d’un récit vif et plaisant dans lequel les animaux se comportent comme des hommes. Conçue comme une suite de tableau cette fable présente de façon très imagée le monarque et les différents types de courtisans. Du plus franc au plus sournois tous les comportements sont détaillés et implicitement dénoncés. A aucun moment le pouvoir royal ou les courtisans ne sont présentés sous un jour flatteur. JDLF critique le jeu des apparences, aussi le fabuliste invite à la prudence
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