La Tresse, Lætitia Colombani

La Tresse, Lætitia Colombani

Lætitia Colombani, née en 1976 à Bordeaux est une réalisatrice, actrice, scénariste et écrivaine française. Après deux années de classe préparatoire Cinésup à Nantes, elle entre à l’École nationale supérieure Louis-Lumière. Elle obtient son diplôme en 1998. Elle a écrit et réalise des courts-métrages, puis deux longs-métrages : « À la folie... pas du tout » (2002) ainsi que « Mes stars et moi » (2008). Ell est également l’autrice de nombreuses œuvres telles que : « La Tresse », « Les Victorieuses », « Le jour de Kiwi », « Le cerf-volant ». Son roman le plus célèbre « La Tresse » paraît chez Grasset en mai 2017.

• Le roman raconte trois histoires de trois femmes différentes.
• C’est une œuvre qui dénonce les injustices faites par les femmes.
• L’autrice adopte un point de vue omniscient, car elle connaît tout de l’histoire.
• Chaque femme se bat pour la liberté en faisant preuve de courage, d’énergie et d’audace.
• La Tresse est à la fois une réalité et une métaphore des destins de ces trois femmes qui s’entrelacent.
• Malgré les situations dans lesquelles elles se retrouvent, les trois femmes arrivent à se ressaisir à s’adapter ainsi qu’à avancer dans la vie.
• Ce sont également des femmes rebelles car elles se dressent contre les conventions sociales.

La Tresse est un roman contemporain qui raconte la trajectoire de trois femmes aux prises avec une société inégalitaire. Smita, une intouchable Indienne, Sarah, une avocate canadienne et Giulia, une tresseuse sicilienne. Le roman illustre comment chacune de ces femmes se soulève contre l’injustice et triomphe de cette épreuve. Cette œuvre mêle le pathétique, l’épique, la fiction et le documentaire et illustre comment la domination la domination que subissent ces femmes prend différents aspects selon les sociétés. Ce roman dénonce ainsi l’injustice du système des castes en Inde que la violence mysogine du monde du travail dans nos sociétés modernes. Il est également associé au texte étudié en classe d’Olympe de Gouges : « La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ».

Les trois destins des trois femmes, en apparence isolés, forment ensemble une tresse, car ces trois quêtes sont toutes liées, comme on le découvre progressivement au fur et à mesure de la lecture du roman.

Ce livre illustre « le combat pour l’égalité » car les trois femmes se révoltent face à la vocation que la société leurs imposent. Sarah se bat contre la discrimination à cause de sa maladie. Smita contre le rôle d’ « intouchable » auquel elle est obligée d’appartenir. Et Giulia refuse son mariage et préfère sauver son entreprise.

J’ai aimé chaque histoire de chaque personnage, mais celle de Smita m’a particulièrement touché. Selon moi, son histoire est la plus bouleversante des trois car sa vie est d’une très grande dureté et très injuste car elle lui est imposée par le système des castes. Elle travaille dans les latrines des autres, dans une odeur nauséabonde, et la manière dont elle est traitée me fait vraiment mal au cœur. A vrai dire, on a du mal à s’imaginer que cela puisse vraiment exister. DE plus, comme elle fait partie de la caste des Intouchables, elle n’a même pas la possibilité de faire autre chose. Mais elle refuse ce destin pour sa fille, Lalita, et c’est pour sa fille et non pour sa propre personne qu’elle prend tous ces risques.

...