LA TRESSE - laetitia Colombani

Pablo Biurrun – 1ère 4

LA TRESSE – LAETITIA COLOMBANI

A quel moment du texte le titre du roman prend-il tout son sens ?

Au fur et à mesure de la lecture du roman, on devine que les cheveux ont une importance particulière sans en saisir tout le sens.

Cette impression est plus grande dans le dernier chapitre.  Laetitia Colombani distille des indices pour faire comprendre le titre de son roman et ce qui peut unir les trois femmes.

Lorsque Sarah se rend chez un perruquier, le premier indice est « comme si la maladie les rapprochait, tissait un fil invisible entre elles ». Puis le mot « tresse » est clairement utilisé dans : « la technique de la tresse a été utilisée, plus longue mais plus solide que l’implantation au crochet ».

Mais c’est à la toute fin du livre, dans le dernier paragraphe, que le titre prend tout son sens. Les trois femmes sont réunies dans une même phrase. En essayant la perruque faite avec de vrais cheveux, Sarah pense à cette femme en Inde qui a donné ses cheveux et aux ouvrières en Sicile qui ont travaillé les cheveux pour en faire cette perruque qu’elle va maintenant porter.

La tresse est à la fois une réalité et une métaphore des destins de ces trois femmes qui s’entrelacent.

Quels sont les points communs entre les trois femmes ?

Hormis les cheveux qui sont le fil conducteur du livre, les trois femmes ont un certain nombre de points communs.

Tout d’abord ce sont des femmes battantes qui affrontent des épreuves de la vie avec beaucoup de courage et d’énergie. Smita se bat pour que sa fille ait une meilleure vie qu’elle, Sarah se bat contre la maladie et le dur monde du travail, Giulia se bat pour sauver l’entreprise de sa famille.

Elles font aussi preuve d’une grande persévérance dans leur combat car elles rencontrent de nombreux obstacles.

Ce sont également des rebelles car elles se dressent contre les conventions sociales : Smita rejette le système des castes qui condamne sa fille à avoir la même vie qu’elle, Sarah combat le monde sans pitié du travail pour les femmes, Giulia impose ses idées dans une société traditionnaliste.

Enfin, Smita, Sarah et Giulia sont résilientes. Malgré les situations difficiles dans lesquelles elle se retrouvent, elles réussissent à se ressaisir, à s’adapter et à avancer dans la vie.

En une quinzaine de lignes, expliquez lequel des trois destins vous touche le plus et les raisons de votre choix.

J’ai aimé lire l’histoire de chacun des personnages de La Tresse, mais c’est celle de Smita, l’Indienne, qui m’a le plus touché.

Selon moi, son histoire est la plus bouleversante. Sa vie est d’une grande dureté et très injuste car elle lui est imposé par le système des castes. Elle travaille dans les latrines des autres, dans la puanteur. La manière dont elle est traitée fait vraiment mal au cœur. On a du mal à imaginer que cela puisse exister vraiment. Comme elle fait partie de la caste des Intouchables, elle n’a même pas la possibilité de faire autre chose. Mais elle refuse ce destin pour sa fille, Lalita, et c’est pour sa fille et non pour elle-même qu’elle prend tous les risques.

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