L.A. Poésie

Métaphores et Métamorphoses

Texte 1: La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf

Introduction

-c’est la troisième fable

-réécriture

-destinataire = Le Dauphin (fils du roi)

-placere et docere = plaire et instruire = idéal classique du XVIIe siècle

-c’est un récit suivi par une morale: apologue

-représentation d’un défaut humain symbolisé par un animal

-vanité des individus

= quelqu’un qui se prend pour plus qu’il est

I- Un récit bref et efficace

1- la rapidité du récit

-dans les premiers vers: présentation des deux personnages du récit

-ces premiers vers pose l’objectif d’un des personnages

-on entre immédiatement dans les pensées de la grenouille = caractère amusant

-grenouille sophistiquée

- “boeuf” rime avec “œuf” = contraste qui donne du du comique à ce début de fable

=contraste entre la réalité de la grenouille et son espoir

-au vers quatre: une accumulation de trois verbes dans un alexandrin = insistance sur son défaut et la multiplication d’actions qu’elle accomplit

-trois personnages = bœuf qui ne voit même pas la grenouille, et les deux grenouilles

-diérèse sur “envieuse” pour mettre ce terme en valeur

-sonorité: dans le quatrième vers = “étend, enfle” = assonance en “e”

-dialogue: les faits sont exprimés de rapidité surprenante

-l.10-11: contre-rejet = La chétive pécore [...] accentue la rapidité de la chute.

-chute: 3 syllabes “elle creva” = la conclusion du récit qui débute au vers 4

2- une caractéristisation contrastée des animaux-paysages

Grenouille:

-taille très petite

- “une grenouille vit un bœuf” = elle fait 5/7e de son vers

- “comme un œuf”

= comparaison à la taille d’un œuf = petite qui s’oppose au bœuf

-grenouille est “envieuse” du bœuf, elle fait très attention à son existence

-grenouille très chétive = le bœuf ne la remarque même pas

-diérèse sur “envieuse” pour mettre en valeur le défaut mortel de la grenouille

-l’usage prosodique: usage des caractéristiques de la versification

-l’autre grenouille n’apparaît qu’à travers le mot “ma sœur”

-son lourd “bœuf” vs les sons légers, aigus de la grenouille

-le bœuf ne remarque même pas la grenouille = son silence

= montre que les efforts de la grenouille sont ridicules

II- Scène comique à visée morale

1- comique dans la scène

-gradation: “nenni”, “point du tout” , “vous n’y approchez point”

= accentue la futilité des efforts de la grenouille

-absurdité du propos: une grenouille qui veut égaler un bœuf

-comique: la vitesse du dialogue qui rend compte de l’aspect ridicule = on a l’impression que les efforts sont immédiats et futiles

-grenouille personnifiée

- “chétive pécore” = regard moqueur du locuteur

-répétition de “grosseur” et “grosse” = son objectif démesuré

-mise à la rime de “bœuf” et “œuf”

-la grenouille répète les mêmes questions sans s’approchant de son but

-polysémie du verbe “creva” = double sens éclater et mourir qui est utilisé à la fin

-des écarts rythmiques à l’intérieur du poème

2- portée morale

-deux personnages = binarité dans la présentation du personnage

= reprise dans la morale du poème

-bourgeois/seigneur

-petit prince/ambassadeur

-marquis/pages

-constructions parallèles = tout, tout, tout aux trois derniers vers

-généralisation du propos: du concret = histoire de la grenouille

-au politique: avec la comparaison aux hommes

-on reconnaît ici une caractéristique de la fable: on a ici une histoire avec un grossissement physique d’un animal pour présenter un défaut humain qui est celui de vouloir

-c’est donc le développement d’une histoire symbolique

-critique de la vanité, l’ambition démesuré, et le soif de pouvoir

-anaphore de “tout” = généralise le propos

-vers 15/16 : regard critique sur ce qu’est le pouvoir, le pouvoir est toujours relatif SAUF pour le roi

-“marquis” = critique de ceux qui ont du pouvoir grâce à d’autres qui sont en-dessous

-la taille des trois derniers vers qui diminuent en nombre de syllabes pour rendre compte du pouvoir inférieur des personnes désignées

CCL:

-le

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