L'étude des femmes Molière

Faites le commentaire complet des vers 483-564, dans la scène 5 de l’acte II.

Depuis : « Peut-être ; mais enfin, contez-moi cette histoire »

jusqu’à : « Certain je ne sais quoi dont je suis tout émue »

Vous montrerez dans ce commentaire quel est l’intérêt de cette longue narration faite par Agnès

Vous établirez d’abord un plan détaillé Puis vous rédigerez intégralement le commentaire, sans oublier l’introduction et la conclusion. Vous intégrerez à vos analyses quelques citations du texte pour justifier votre propos.

1) Les sujets de désaccord entre Arnolphe et Chrysalde.

Chrysalde désapprouve les railleries d’Arnolphe au sujet des maris trompés (= les « cocus », ou les « cornards », ceux qui portent des corne, ou encore les « sots »). Il craint pour lui « un revers de satire » (v. 56) : sa critique moqueuse risque de se retourner contre lui. Voir aussi les vers 45.46. Arnolphe, lui, revendique le droit de se moquer des maris aveugles en complaisants.

Chrysalde met en garde Arnolphe contre le projet d’ »épouser une sotte » (v.81-82)

Pour Arnolphe, la bêtise d’une femme est une garantie de fidélité.

Pour Chrysalde, une femme dot avoir au moins l’intelligence nécessaire pour comprendre quel est son devoir.

C. réproche à A. d’avoir changé de nom par snobisme, pour se faire « un nom de seigneurie »(v.172).

Arnolphe, simple bourgeois, tient à se faire appeler Monsieur de la Souche : par ce nom à particule (« de »), il cherche à entrer dans le monde des aristocrates (comme le Bourgeois gentilhomme, autre personnage de Molière). Chrysalde juge cela ridicule.

2) Que savons-nous d’Arnolphe ?

Son âge (42 ans, v.170 : c’est vieux pour l’époque, Arnolphe est un barbon) ; sa situation sociale : c’est un bourgeois aisé, v.125 : il est suffisamment riche pour épouser une femme qui ne lui apportera aucune dot. (« Choisir une moitié qui tienne tout de moi »).

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