Jezabel, le face à face, chapitre 22
Commentaire de texte : Jezabel, le face à face, chapitre 22. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar markbg • 28 Juin 2017 • Commentaire de texte • 784 Mots (4 Pages) • 945 Vues
Lecture analytique 4 : LE FACE À FACE, chapitre 22 (p.196-197, de la l.95, « Je vous ai assez attendue », à la l.139, « une bouche qui voudrait mordre. »)
Introduction : Jézabel est un roman écrit en 1936 par Irène Némirovsky romancière russe d’origine ukrainienne, née le 24 février 1903 à Kiev et qui sera tuée au camp d’Auschwitz le 17 aout 1942. Ce roman met en avant une femme qui se nomme Gladys Eysenach, qui est accusée d’avoir tué son amant Bernard Martin. A son procès pour meurtre, elle s’est particulièrement montré abattue et anéantie mais grâce à sa beauté elle a su saisir l’attention du public lors de ce procès. Après le prologue judiciaire, le flashback permet de suivre le processus qui fait d’une adolescente lumineuse une mère monstrueuse, puis une grand-mère criminelle.
Ce dernier face à face opposera Gladys à son petit-fils Bernard Martin, malheureux orphelin, cette scène soulignera donc la dernière rencontre entre ces personnages.
Problématique : Que révèle ce face à face sur les personnages ?
I ) Bernard Martin au cœur du débat
- Lors de cette scène, Bernard Martin est agressif en effet il ne cesse de critiquer Gladys sur son physique. Il joue avec les points faibles de Gladys, il veut la blesser mentalement
└ > répétition du « mot « vielle ». « Pauvre vielle folle » (l29)
- Bernard a une haine envers Gladys mais pas seulement , il a une haine envers les
vieux « vous » , « vous et vos pareilles » et « vous les vieux ».
° Conflits large qui n'est plus familial mais philosophique, qui a le droit au bonheur ?
└ > Questions du droit, avec des questions rhétoriques « De quel droit le prenez- vous ? »
° Il la représente comme un monstre, une ogresse : « vous grimacez des sourire avec une bouche qui voudrez mordre ! » → sensation de dégout /physique/ instinctif
└ > monstrueux et contre nature : voc mythologique et tragique
- Martin méprise et rabaisse Gladys, il lui enlève les droits à l’amour, au bonheur, il la dénature la persécute et lui donne des ordres malgré sa déstresse.
- › utilisation de l’impératif : « taisez-vous » (l121)
- › agression physique (miroir)
- Martin dévoile son âge et lui montre ces défauts de vieillesse et lui assigne une nouvelle place « vous êtes vieille » et « laisser nous la place »
- Il cherche à ouvrir les yeux de Gladys, elle s’est masquée par les mots, elle a caché son age par les mots - › Bernard Martin la montre : « Ah ! Vous avez bien l’air d’une grand-mère maintenant » (l103)
- Un effet de comique :
- › humour noir avec la prolepse dont le lecteur a la connaissance
- › Mise en abîme avec un scenario d'une scène de boulevard, qui se transforme en tragédie
- › coté tragique de la fatalité, il prédit la fin et elle tue son petit-fils qui relèvent du parricide (assassin d’un proche)
II – Gladys, une femme inoffensive
- Lors de cette scène, Gladys ne se défend presque pas, elle croit pouvoir résoudre les problèmes que avec l’argent, alors que Bernard Martin ne veut pas d'argent.
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