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Faut-il travailler pour être heureux ?

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Par   •  25 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  806 Mots (4 Pages)  •  946 Vues

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Le travail est une Activité professionnelle régulière et rémunérée, cad qu’il pratique une activité afin d’être rémunérer pour entretenir ou améliorer sa condition de vie, mais dans le monde actuel, les gens sont généralement exploités et ce n’est pas le travail qui les rend heureux. Etymologiquement travailler vient de trepalium qui était un instrument de torture. Le travail aujourd’hui est obligatoire, et rare sont ceux qui peuvent vivre sans

Être heureux, c’est un sentiment de satisfaction, d’accomplissement, ce par l’obtention d’un objet qui répond à notre demande matérialiste, ou une réalisation personnelle. Le bonheur, c’est l’accomplissement de ses désirs

Un travail accompli peut nous donner ce sentiment de satisfaction en théorie, mais la réalité nous montre tout autre chose. Quand nous voyons une personne sortant de son travail, il est fatigué, peut être irritable, à cause du travail, c’est une source de stress, comptons aujourd’hui le nombre de gens qui se surmène et qui finissent en burnout. Le burnout est considéré comme le mal du siècle, avec 80000 victime chaque année en Belgique. La rentabilité à outrance demandé par les sociétés surmène les travailler avec une surcharge de travail énorme, et ce dans tous les domaines. Le travail peut nous rendre malade, donc il est difficile à concevoir que le travail nous rend heureux. L’une des sources de la souffrance au travail est le manque de respect vis-à-vis des travailleurs, et donc le manque de reconnaissance. En général, un travailleur arrive toujours à un moment ou il ne comprend plus à quoi sert son travail, pour quelle cause il dépense son énergie, ce qui l’empêche de s’épanouir. Mais si l’homme continue à travailler, c’est car il refusera toujours de vivre avec le « minimum vital » sauf exception de moine bouddhiste au sommet de leurs montagnes.

Toutefois, il est vrai que certain travail rend les gens heureux avec une profonde satisfaction, avec par exemple, un pompier qui sera heureux de son travail car il peut avoir la satisfaction de sauver des vies. Cependant, par rapport à la question de départ, ce n’est pas une nécessité de travailler pour être heureux. Le bonheur peut venir d’autres accomplissements. On pourrait croire que je me contredis, cependant il faut nuancer le fait que certaine personne sont rémunérer en pratiquant leur passion, ils combinent donc travail et « loisir » et s’accomplissent donc personnellement pour finir heureux. Mais en général, en restant lucide, rare sont ceux qui peuvent se permettre de faire cela. Certain diront le contraire, en prétendant connaitre nombreuses personnes qui vivent de leurs passions, mais sans se rendre compte qu’ils ne sont qu’une minorité de privilégié face à l’humanité.

Maintenant prenons le cas inverse, avec une personne, qui à délibérément choisi de ne pas travailler. Pour exemple personnel, ma tante, la sœur de mon père, à accepter de répondre à mes questions pour éclaircir le problème de cette question. Elle ne vit pas pauvrement, mais reste limité dans ses moyens. Elle n’est pas autonome car dépend d’un léger soutien financier de la part de sa mère, et est pleinement épanouie. J’ai certes pu constater qu’elle se perdait dans des illusions tel que la télé la vie de rêve dans les magazines, mais à en même temps pleinement conscience de la réalité et aime prendre le temps de profiter de ce qui l’entoure en se baladant dans la nature, profitant donc d’une vie saine et simple. Elle se fixe aussi des objectifs, différent des objectifs du travailleur, mais lui permettant inconsciemment d’aussi obtenir une certaine satisfaction.

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