FR fiche Gargantua

I La description d’un société descriptif 

a) l’aspect descriptif du texte

- utilisation de l’impératif descriptif

- présence de verbe d’état

- énumération  fréquente des activité

- nb adj utilisés

• Le lecteur se représente avec précision la vie dans l’abbaye

b) 2 champs lexicaux structurent le texte

- opposition (liberté/ contrainte)

- les thermes liés à la contraintes son la plu spart du temps employé dans les tournures négatives qui leur en lève donc toute valeur négative. On a donc un texte qui est un plaidoyer en faveur de la liberté et du libre arbitre

c) L’utopie

utopie est un mot qui vient de l’écrivain anglais humaniste Thomas More, auteur d’Utopia en 1516. Cela signifie : le lieu qui n’existe pas, un lieu meilleur. Certains motifs sont caractéristiques de l’Utopie :

- un idéal communauté / - un idéal d’autarcie / 6 société d’abondance / - un monde difficile d’accès / -régime;politique à la liberté

II Pour défendre un idéal humaniste. 

A) Des valeurs humanistes

- Valeurs énoncées (éducation, talents requis, chevalerie) sont celle du MA :  Rabelais choisit pour former sa société idéale : l'élite noble de la société moyenâgeuse. Il a choisit la meilleure partie du Moyen Age considéré comme obscurantiste.

- Choix du vocabulaire haquenées=juments, en général montées par les dames Pour insister sur l'aspect exceptionnel de ces personnes Rabelais utilise l'adverbe «jamais » suivi d'une négation et du superlatif = Une société éduquée, raffinée, aux mœurs douces et tolérantes. 

-Épanouissement individuel: les besoins du corps sont satisfaits (boire, manger, dormir). On exerce les corps (très important pour les humanistes) mais on n’oublie pas le  développement intellectuel ni l'épanouissement affectif et moral. Cet  épanouissement est donné à entendre par l'allitération en « s » et les  assonances en « i » et en « é ». Cet épanouissement est renforcé par l'évocation de la beauté: le plaisir des yeux « de la belle-mère haquenées », = ce champ lexical de la vue participe de l'hypotypose et accentue la dimension édénique, paradisiaque de la description

C) Une nouvelle version de l'espace religieux. 

- Les termes spécifiquement religieux et leur utilisation :

lieux : abbaye / vocabulaire religieux : vice/ vertu/ville

 Rabelais assimile l'absence de liberté a un vice. Par conséquent, il lui semble normal et même vertueux de combattre la servitude pour vivre libre. Ainsi, il réconcilie le choix libre et le choix raisonnable.

- Traité rhétorique « quand »/ »afin de » = raisonnement logique. Rabelais énonce la condition, la contrainte alors la conséquence. Ainsi, la contrainte de la règle est paradoxalement présentée comme une incitation à la transgression et à la faute. S'il n'y a pas de règle, alors il n'y a pas de transgression, et les règles seront implicitement et naturellement car la société qui compose l'abbaye est l’élite des nobles. Présenté sous forme de vérité générale grâce au présent. Ainsi, le rare vocabulaire religieux utilisé est le prétexte de la construction d'une argumentation sur le principe de la liberté 

-Les nouvelles caractéristiques de l'espace religieux : pas de murs, pas d'horloge, constructions splendides et richement décorées, luxe et raffinement . Les hommes et les femmes vivent ensemble dans les champs(lieux ouverte)

B) Rôle des maximes 

-En outre, ce texte peut être qualifié d'humaniste, Au travers d'une grande quantité faite aux maximes, telles que « Fais ce que tu voudra » ou tel que l'ensemble du deuxième paragraphe ,Rabelais livre une conception humaniste de l'homme. Sa foi en sa bonté naturelle lui fait penser qu'un être bien éduqué se tournera vers la vertu, et que c’est la servitude et le manque de liberté qui corrompt l'homme. En outre, la conception du libre arbitre (premier paragraphe) est typique des humanistes .Si l'homme au choix, il choisit le bien. Et tout le paradoxe de la société que crée Gargantua, c'est que l'une de ses première règle, c'est de ne pas avoir de règle.

-Le champ lexical de la liberté est omniprésente et fournit l'élément essentiel de cette société hors du commun. Enfin, l'humanité croit en l'éducation et en sa capacité de faire évoluer l'homme dans le bon sens, tout comme les habitants de Thélème savaient « lire, écrire, chanter...) et sont capables de vivre en harmonie parfaite

III Et  critiquer la société contemporaine

A) Une société imaginaire

-Pourtant, l'abbaye de Thélème qu’une utopie, une société imaginaire. Situé dans un lieu et un temps indéterminé, Rabelais créé des personnages dignes d'un conte de fées.

-Le champ lexical de la chevalerie: « dames, chasse courre, palefroi,  preux » montre qu'il s'agit d'une époque fictionnelle et non celle du XVIe siècle.

-Les idéaux qui sont développés eux-mêmes très utopiques et irréalisables. Une société sans règle, ou chacun fait ce qu'il veut seraient immanquablement vouée l'échec et mènerait l'anarchie.A cet effet, l'osmose quasi fusionnel entre les habitants qui est décrit au troisième paragraphe, mise en valeur par un jeu de répétition et de symétrie syntaxique « Si l'un d'eux entre eux ... tous »  ne semble possible que dans le l'univers fictionnel d'un roman ou d'un conte de fée.

B) Une société paradoxale

- Nul ne nous oblige à faire ce que ce soit : liberté individuelle et la vie communautaire. Mais paradoxe = liberté = faire ce que l’on veut . Ici, c'est le cas, mais présenté sous forme d'impératif : impératif+ proposition. Sont obligés d’être libre. Ne peuvent pas choisir la servitude. D'ailleurs, c'est Gargantua qui l'impose : « Ainsi a été décidé Gargantua » Création d'une règle pour annuler toutes les autres. Présuppose que les hommes soient à  la recherche de l'absolue liberté. C'est pour cette raison que cette abbaye est créée pour une certaine élite : Thélème accueille une élite déjà intégrée aux principes humanistes. Les Thélémites finissent par créer leur propre règle celle de suivre la volonté des autres. 

-Paradoxe énoncé de la première phrase du chapitre «non par .mais » : Antithèse pour créer la surprise

-Montre la limite de cette utopie

       L'homme est obligé de vivre avec des règles.

       Pour que ce principe fonctionne, il faut une société particulièrement bien éduquée, et donc qui a déjà acquis des réglés de savoir-vivre

C) Critique de la société contemporaine 

-La religion brille par son absence. Pourtant, bel et bien construction d'une abbaye.  recherche d'une société idéale au contexte historique. 

-Volonté de liberté due aux trop grandes contraintes imposées par l'Église : croyants doivent payer des impôts et rachat de le rachat de leurs péchés pas de soucis matériels à Thélème. 

-Ici se lit en creux la critique d'un régime autoritaire. Les négations répétées marquent la condamnation sans appel de toute forme d'autorité. La contrainte empêche l'épanouissement, nuit au bonheur des peuples. 

-  « car nous entreprenons toujours ce qui est interdit et nous convoitons ce qui nous est refusé » Présent de vérité générale à valeur  omnitemporelle (Adverbe toujours) Rabelais de dénonce les effets pervers des lois qui sont les interdits qui poussent au vice. 

-Recherche d’un société aimants, aimable car  des guerre de religions ensanglantent le pays = Monde utopique se fait donc en l'absence de religion, source au XVI siècle de contrainte et de tuerie

C) un société idéal

- qualité social :  forte présence du registre épidictique/ - énumération talent des chevaliers et des femmes / emploie du « ils »= éducation identiques f et h

- qualité moral : écoute + respect des autres / - liberté ‘engendre pas individualisme / - femme associé aux activité

- conception idéal de l’amour : - on choisit son conjoint/ -mélioratif/ - formule final qui nous rappelle les conte de féé/ - l’amitié à Thélème se transforme en amour et reste fidèle toute leurs vie

Dans ce texte Rabelais dépeint la société idéal, qui vit en harmonie mais il s’agit d’une élite et se texte reflète l’optimiste des humains envers l’homme