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Explication de texte Bel-Ami chapitre 8 partie1

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Par   •  27 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  2 233 Mots (9 Pages)  •  2 861 Vues

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Explication de texte d’un extrait de Bel-Ami

        

Introduction :

        Guy de Maupassant est un auteur naturaliste du XIX ème siècle qui a réussi à retenir l’attention grâce à sa force du réalisme et à la présence de fantastique et de pessimisme dans ses œuvres. Il est notamment connu pour ses romans Bel Ami, Une Vie et ses nouvelles, Boule de Suif et Le Horla. Dans Bel Ami, Maupassant raconte l’histoire de Georges Duroy qui grâce à son charme auprès des femmes parviendra à devenir un des hommes les plus influents du pays et à gravir les échelons de la société. Le passage que nous allons étudier est dans le chapitre 8 de la première partie. L’extrait correspond à la veillée funèbre de M. Forestier : Madeleine Forestier et Georges Duroy sont seuls face au mort et les pensées du journaliste vagabondent. Nous allons donc voir comment, dans cet extrait, le héros Georges Duroy parvient à se décider à séduire Mme Forestier devant le cadavre de son mari. Pour cela nous verrons dans un premier temps le leçon de pessimisme. Puis nous étudierons ensuite la détermination d’un être amoral.

Partie 1:Une leçon de pessimisme

a)le paradoxe de l’espèce humaine

        Le paradoxe fondamentale de l’espèce humaine est le vouloir-vivre. En effet l’homme veut toujours plus que ce qu’il a et lorsque qu’un désir est assouvi un autre apparaît. Nous pouvons le démontrer grâce à cette citation : « Et pourtant, chacun porte en soi le désir fiévreux et irréalisable de l’éternité, […] dans le fumier des germes nouveaux ».  L’utilisation des  adjectifs « fiévreux »  et « irréalisable » sont des hyperboles  qui montre que l’homme veut toujours plus. C’est donc le principe de vouloir-vivre. De plus dans ce parallélisme de construction ternaire, l’emploi du présent de vérité générale et du pronom indéfini « chacun » donne  une valeur universelle aux propos du personnage. L’antithèse  entre « éternité » et « fumier »  signifie que l’homme veut toujours plus que ce qu’il a mais que finalement il finit toujours par mourir. En utilisant l’adverbe « bientôt », l’auteur nous montre que la mort arrive rapidement. Cette autre citation nous permet de mieux comprendre le principe du vouloir-vivre : « Oui ! Pourquoi n’essaierait-il pas lui même cette conquête ? Comme il serait fort avec elle, redoutable ! Comme il pourrait aller vite et loin, et sûrement. ». Nous y retrouvons le champ lexical de la puissance : « fort » « redoutable »  « loin » « sûrement » « conquêtes » qui renvoi  au vocabulaire de la guerre et au fait que l’on s’empare de quelque chose qui ne nous appartient pas. Les adverbes « loin » et « sûrement » montrent aussi la certitude de réussite de Duroy si il épouse Madeleine Forestier. Finalement Georges Duroy veut toujours plus que ce qu’il a ,désir de Mme Forestier, et on pourra voir par la suite que malgré sa réussite il demandera encore quelque chose de nouveau. Cela représente parfaitement le principe du vouloir-vivre.

b) la généralisation de la mort

-l’extrait se déroule lors de la veillée funèbre de M. Forestier : Madeleine et Duroy sont seuls face au mort et le journaliste se laisse aller à une réflexion sur la mort.

- « Et c’était fini, pour lui, fini pour toujours »

        - parallélisme de construction qui montre qu’il ne croit pas du tout à la réincarnation et il critique également la religion.

        - répétition de fini on comprend qu’il n’y a rien après la mort.

        -adverbe « toujours » placé en fin de phrase traduit que la mort est inéluctable et qu’il n’y a pas de retour en arrière possible.

- « On naît, on grandit, on est heureux, on attend, puis on meurt »  l’auteur veut montrer la

        -caractère éphémère de la vie grâce à une maxime qui traduit la rapidité de la vie.

        -la gradation croissante montre que l’ordre des mots dans la phrase mime l’ordre les évènements de la vie : on commence tous par naître et tout va très vite ensuite et on finit par mourir.         -l’accumulation de propositions  juxtaposées sommaires montre la rapidité de la vie.

- caractère universel  grâce à l’utilisation du présent de vérité générale et du pronom personnel « on ».

        -c’est à partir de la que Georges Duroy va généraliser la mort ; avant il ne parlait que de la mort de Forestier et il commence après à lui donner un caractère universel .

- « Les plantes, les bêtes, les hommes, les étoiles, les mondes, tout s’anime, puis meurt pour se transformer » :

                 -gradation qui montre que la mort touche tout ce qui existe= principe d’entropie

            -antithèse : « anime » « meurt » « transforme »

            -cette citation contredit la philosophie de Schopenhauer et le discours de Norbert de Varennes, qui écarte toute forme de vie après la mort. Or dans cette citation grâce à l’utilisation du verbe « se transforme » Maupassant insinue qu’il y a quelque chose après la mort

-Cependant  Maupassant se contredit puisque juste après il dit : « Et jamais un être ne revient, insecte, homme ou planètes ! ». En effet dans cette phrase l’auteur critique la religion et plus particulièrement la réincarnation. Alors qu’il vient juste de dire que après la mort les êtres se transforme

- « Adieu, homme ou femme, tu ne reviendras point sur terre ! » :

        -négation de « point » qui traduit l’inéluctabilité de la mort

        -utilisation de l’interjection « Adieu » placé en début de phrase qui insiste sur le caractère définitif et sans retour de la mort

        -présent de vérité générale qui donne une valeur universelle aux propos du personnage

        -phrase exclamative traduit une condamnation irréversible

Phrase de transition : Dans cet extrait Georges Duroy nous livre  une leçon de pessimisme mais nous découvrons également  sa détermination en tant qu’être amoral, c’est ce que nous allons voir immédiatement

Partie 2 : la détermination d’un être amoral

-Dans les lignes qui précèdent l’extrait étudié, Georges Duroy contemple le corps de Charles Forestier, donc la mort. C’est paradoxal car en général on contemple quelque chose d’une beauté extrême. De plus,  peut après il contemple la beauté de Mme Forestier, ce qui est tout autre chose.    

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