Elisabeth Vigée Lebrun
Commentaire d'oeuvre : Elisabeth Vigée Lebrun. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alicia.17 • 17 Janvier 2022 • Commentaire d'oeuvre • 945 Mots (4 Pages) • 349 Vues
Élisabeth Vigée Lebrun
Durant le 18ème siècle nous retrouvons très peu de femmes influentes dans le domaine de l’Art. En effet les femmes n’avaient « pas leurs places » dans ce monde à l’époque et malgré le fait qu’elles soient de plus en plus nombreuses dans ce milieu au fil des années, leur nombre reste dérisoire à cette époque. C’est assez tardivement qu’elle s’est hissée au rang de créatrice à l’égal de l’homme. C’est au 19ème siècle qu’elle rentre dans la scène artistique avec une poussée bien revendiquée au 20ème siècle. Longtemps, elles ont travaillé dans l’anonymat avec parfois des hommes qui reprenaient leurs œuvres. Malgré tout à la fin du 18ème une femme parmi tant d’autres à su montrer à la France que les femmes sont tout aussi légitimes que les hommes quand il est question d’Art.
Élisabeth Vigée Le Brun, également connue sous le nom d'Élisabeth Vigée, est née à Paris le 16 avril 1755. C'est une artiste peintre française qui est considéré comme une grande portraitiste de son temps. Elle a souvent été comparée à des grands représentant de son art tel que Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze. Son art et son parcours hors du commun font d’elle un témoin privilégié de la Révolution française et des bouleversements entrainés par celle-ci à la fin du 18ème siècle. Dès son plus jeune âge son talent se fait remarquer au couvent ou elle a été placée ; ces cahiers, et les murs de son école montrent des portraits d’hommes et de femmes magnifiquement réalisés pour son âge. Après la mort de son père qui a été son premier professeur de dessin et de peinture, un artiste la prend sous son aile. Gabriel-François Doyen, meilleur ami de la famille et célèbre en son temps comme peintre d'histoire, l’encourage à persévérer dans le pastel et dans l’huile ; conseil qu’elle suivra. Elle passera ensuite de professeur en professeur pour un jour tomber sur une rencontre qui changera sa vie. C’est au Louvre qu’elle fait la connaissance de Joseph Vernet, artiste célèbre dans toute l’Europe. Il est l'un des peintres les plus courus de Paris, ses conseils font autorité, et il ne manquera pas de lui en prodiguer. « J’ai constamment suivi ses avis ; car je n’ai jamais eu de maître proprement dit », écrit-elle dans ses mémoires. Elle écrit aussi : « On pouvait exactement me comparer à l’abeille, tant j’y récoltais de connaissances… ». Toute sa vie, ce besoin d’apprendre ne la quitta pas, car elle comprit qu’un don se travaille. Déjà, les commandes de portraits fusent et elle commence à gagner sa vie. Son succès grandis rapidement après la peinture qu’elle fit de sa mère (Madame Le Sèvre, née Jeanne Maissin, collection particulière). Malgré cela elle ne pourra pas intégrer l’Académie royale de peinture et de sculpture dut au fait qu’elle soit une femme et donc une personne « moins forte et moins douée » qu’un homme.
Cela ne la freine pas et au contraire elle continue à se battre pour son Art et de fils en aiguilles, elle réussit à être accepté à la cour de Marie-Antoinette après que l’un de ces tableaux fasse fureur lors d’une exposition. Entre temps sa renommée c’est tellement développé qu’elle a été acceptée à l'Académie de Saint-Luc dès 1774. En 1775, elle offre à l’Académie royale deux portraits ; en récompense, elle reçoit une lettre signée par d'Alembert l'informant qu'elle est admise à participer aux séances publiques de l’Académie. Elle finit donc par être acceptée à cette académie après les nombreux efforts qu’elle a fourni. Fervente royaliste, elle sera successivement peintre de la cour de France, de Marie-Antoinette et de Louis XVI, du Royaume de Naples, de la Cour de l'empereur de Vienne, de l'empereur de Russie et de la Restauration. Ces autoportraits deviendront particulièrement connus, dont deux avec sa fille. A l’été 1789, lors du début de la Révolution, son hôtel particulier est saccagé, des sans-culottes déversent du soufre dans ses caves et tentent d'y mettre le feu. Elle dit plus tard de la fin de l’Ancien Régime : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. ». Elle finit par prendre la fuite et s’exil successivement à Lyon, à Rome et à Venise. À l'invitation de l'ambassadeur de Russie, Élisabeth Vigée Le Brun se rend en Russie, pays qu'elle considèrera comme sa seconde patrie. En 1800, son retour est précipité par le décès de sa mère à Neuilly et le mariage, qu'elle n'approuve pas, de sa fille Julie. Déçue par son mari, elle avait fondé tout son univers affectif sur sa fille. Les deux femmes ne se réconcilieront jamais totalement. Après un passage en Angleterre et en Suisse elle finit par rentrer définitivement en France. À la fin de sa vie, l'artiste en proie à des attaques cérébrales, perd la vue. Elle meurt à Paris à son domicile de la rue Saint-Lazare le 30 mars 1842 et est enterrée au cimetière paroissial de Louveciennes. La majorité des œuvres qu’elle a su crées durant sa vie (660 sur 900) sont des portraits. Malgré quelques exceptions elle a toujours aimée peindre la représentation de l'enfant, soit comme sujet isolé, soit en compagnie de la mère.
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