Biographie d’Elisabeth Vigée Lebrun (1755 – 1842)
Résumé : Biographie d’Elisabeth Vigée Lebrun (1755 – 1842). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Margaux Vitrouil • 10 Février 2021 • Résumé • 714 Mots (3 Pages) • 384 Vues
Biographie d’Elisabeth Vigée Lebrun (1755 – 1842)
Née en 1755 à Paris, son destin est déjà tout tracé par son père, Louis Vigée, qui était lui aussi un artiste peintre parisien. Il va plus ou moins prophétiser le parcours de sa fille, en disant qu’elle serait aussi peintresse. En effet, elle décide de le devenir dès l’âge de 12 ans. Malheureusement, son père qui lui enseignait l’art de la peinture décède en 1767.
Ainsi, elle suit les leçons des peintres Gabriel Briard (1725-1777) et Joseph Vernet (1714-1789). Elle reçoit également les conseils de Jean-Baptiste Greuze (1725-1805).
Avec sa mère, Jeanne Maissin, elle visite des collections privées et fait des copies de tableaux de Rembrandt, Rubens et Van Dyck. Elle s’exerce à l’art du portrait.
Dès 1770, à l’âge de 15 ans, elle devient peintresse professionnelle.
Grace à cela, elle a l’occasion de rencontrer des clients venant de l’aristocratie et d’obtenir des protections, mais surtout celle de Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, l’épouse du duc de Chartres.
Cependant, elle pratique son art sans licence donc, son atelier fait l’objet d’une saisie en 1774 par les officiers du Châtelet. Elle postule alors pour l’Académie de Saint-Luc où son père avait lui-même été professeur. Elle y est admise en 1774.
A partir de 1775, elle fréquente le peintre et marchand d’art Jean-Baptiste Pierre Le Brun (1748-1813) qu’elle va d’ailleurs épouser en 1776. Il lui permet de copier des tableaux de maîtres de sa collection. Cette même année, elle offre à l’Académie Royale un portrait du Cardinal de Fleury (1653-1743) et un portrait de Jean de La Bruyère (1645-1696). En récompense, elle est admise aux séances publiques de l’Académie. Par la suite, elle commence alors à travailler pour la famille royale avec une série de portraits du comte de Provence, frère du roi et futur Louis XVIII. Ainsi, elle accède à la cour de Versailles où elle devient la portraitiste officielle de la Reine Marie-Antoinette en 1779. La reine se plaît à poser pour l’artiste et l’admet dans ses petits appartements. Elle devient presque une confidente. Elle sera d’ailleurs qualifiée d’« amie de la reine » par les historiens du 19e siècle. Elle travaille aussi pour les grandes cours d’Europe.
En 1780, elle donne naissance à sa fille Jeanne-Julie-Louise. On peut d‘ailleurs observer son thème de prédilection qui est celui de la “tendresse maternelle”. Elle en témoigne dans 2 autoportraits d’elle et de sa fille.
Protégée par Marie-Antoinette, c’est aussi, une des rares femmes de l’époque à faire partie de l’Académie Royale de peinture et de sculpture, en 1783. Elle n’a alors que 28 ans.
Pour composer ses portraits, elle utilise l’art du pastel qui était très populaire au XVIIIème siècle. Son père était également un pastelliste. Cette technique artistique, lui vaut des rendus très réalistes et naturels, il en ressort aussi beaucoup de délicatesse. Ce talent lui vaut d’être comparée à Maurice-Quentin de la Tour.
Elle remettra au goût du jour, le portrait dit “à la grecque”, qui évoque un rapprochement
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