Divertissement de Pascal
Cours : Divertissement de Pascal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar axeljbn • 18 Mai 2021 • Cours • 789 Mots (4 Pages) • 402 Vues
IV – L'exemple du roi l.15 à 23
• Paragraphe consacré à l’exemple du roi qui est finalement encore une définition du Divertissement.
• Pour illustrer son argumentation, Pascal use de l’exemple du roi, d’abord présenté de manière très méliorative, par l’emploi du superlatif, comme « le plus beau poste du monde ».
• Mais il s’agit bien sûr d’un point de vue ironique, Pascal faisant semblant de rattacher cette condition à la possession des biens et à une position de pouvoir que tout le monde (feint) d'envier. Il formule ainsi rapidement l’hypothèse que même un roi, s’il demeure sans divertissement, sera malheureux : « s’il est sans divertissement (…) il tombera par nécessité dans les vues qui le menacent ». Le futur de certitude, accompagné du CC de manière « par nécessité », marquent bien la rigueur déductive du propos.
• On relève ici un registre tragique, lié à la mort et à l’inéluctabilité des choses : « nécessité… menacent… révoltes… la mort… des maladies… inévitables. »
• Ainsi, ce paragraphe nous présente d’abord le roi comme le plus heureux des hommes, avant d’inverser radicalement le propos : « s’il est sans ce qu’on appelle divertissement, le voilà malheureux, et le plus malheureux que le moindre de ses sujets, qui joue et se divertit. » : le chiasme entre malheur et divertissement montre bien que ce dernier est la seule issue au malheur commun.
V – Le divertissement des tracas l.24 à 37
• Explication de la conséquence : il faut du divertissement, quel qu'il soit, pour ne pas être malheureux. C'est pourquoi, afin d'éviter le malheur, tous les hommes recherchent les distractions.
• Retour à un propos qui concerne tout un chacun par le rappel des activités énumérées dans le premier paragraphe (jeu, conversation, guerre et emploi).
• De manière étonnante, Pascal affirme que ce n'est pas le bonheur qui est recherché à travers toutes ces activités. Deux négations le soulignent : « Ce n'est pas qu'... et ni qu'... » l.25
• Pour appuyer son propos, il prend ensuite deux exemples de divertissement communément acceptés comme tels : le jeu et la chasse. L'homme ne recherche pas le gain (l'argent ou le lapin) car ce n'est pas ce gain qui peut le sortir de sa condition malheureuse d'homme.
• Pascal accumule ce qu'il réfute par l'anaphore de « Ce n'est pas... » qu'on retrouve l.27 et la répétition des négations « ni » l.28-29. Il anticipe les arguments de son lecteur pour l'obliger à accepter sa thèse qui apparaît en toute fin de paragraphe.
• Elle est introduite par « mais ». Elle consiste à penser que ce n'est pas la nature de l'activité qui nous intéressante, mais l'aspect préoccupant, le « tracas » de l'activité qui nous détourne de la question fondamentale, à la base de notre malheur : notre condition.
• Le paragraphe suivant n'apporte pas d'idée nouvelle mais confirme la thèse expliquée.
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