Dissertation littéraire Stendhal

« L’homme est de glace aux vérités ; Il est de feu pour les mensonges. »

Jean de La Fontaine

Dans l’énoncé philosophique de La Fontaine, il est question de l’aveuglement de l’homme face à la vérité. En effet, l’homme est insensible à l’authenticité mais s’enthousiasme pour tout ce qui est illusoire. Il tente sans cesse de rendre ses songes les plus réels possible, et se ment à lui-même ce qui est plutôt courant puisque les humains préfèrent toujours croire à un mensonge agréable plutôt qu’à une vérité dérangeante. Le monde entier est rempli d’illusions nuisant l’homme puisqu’elles rendent ses ambitions vaines. Il fait preuve d’une absence de clairvoyance ce qui l’amène à une confusion totale, qu’elle soit consciente ou inconsciente, sur les vraies valeurs de la vie et son sens. C’est ainsi, que l’homme joue un rôle, il se ment à lui-même et aux autres afin de d’enjoliver la réalité de sa situation, il est hypocrite devant la vérité. Jean de La Fontaine est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables. Il est considéré comme un moraliste et Stendhal lui porte un grand intérêt. À travers cet énoncé, on peut se demander : l’aveuglement de l’homme l’empêche-t-il de faire la distinction entre l’authentique et le faux ? Puis, les illusions, sont-elles un obstacle au bonheur ? Et troisièmement, l’homme prend-il conscience des vraies valeurs seulement lorsqu’il est loin de la société hypocrite ? Pour répondre à ces questions nous allons disserter sur l’œuvre de Stendhal, Le Rouge et le Noir. Dans ce roman d’apprentissage, l’auteur tente de rechercher la vérité qui pour lui a une valeur cognitive. Julien Sorel, le héros moyen d’origine modeste mais plein d’ambitions, va affronter toutes sortes d’obstacles pour se faire une place dans la société. Dans une première partie, nous allons voir que l’illusion empêche d’être conscient des vraies valeurs. Puis, nous nous intéresserons au fait que les rêveries mènent à des erreurs et, pour finir, nous verrons que l’homme est heureux lorsqu’il est libre.

Tout d’abord, Julien Sorel est un tout jeune homme de dix-neuf ans au début du roman et il choisit des moyens de réussite qui ne correspondent pas vraiment à ses capacités, ni à sa nature. Effectivement, ce personnage qui se veut perspicace, se révèle plutôt étourdi, maladroit, ignorant et d’une sensibilité excessive. Le héros moyen est initié au monde par des femmes qui contribuent à son ascension sociale. L’amour de vanité s’installe donc au début envers Mme de Rênal mais son combat pour construire une fortune immense l’a entraîné vers l’aveuglement face à la vérité, au lieu de comprendre que le bonheur était tout près de lui, dans la présence de cette femme.

On voit cela tout à la fin, c’est en prison qu’il est heureux car il est libre d’aimer. C’est alors l’amour du cœur qui est vrai et il fait donc la distinction entre le vrai et le faux sur le plan amoureux pour achever son éducation sentimentale. Il faut pouvoir passer outre son hypocrisie si insupportable pour accéder à la vérité. Julien en prend conscience en marge de la vie : « J’étais aux innombrables combats que j’aurais à soutenir pour bâtir une fortune colossale… Non, je serais

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