Diderot supplément au voyage de Bougainville

Diderot supplément au voyage de Bougainville

Philosophe des lumières 18es

XVIII Siecle du voyage et des découvertes. En 1769, Bougainville rentre à Saint-Malo apres un voyage sur la Boudeuse, autour du monde pendant duquel il a découvert les iles pacifiques apres avoir franchis le detroit de Magellan et installé un comptoir dans les Falklands. En 1771, il fait paraitre une relation de voyage : voyage autour du monde que diderot completera un an plus tard par un supplément de cinq chapitres qui se veulent une suite dialoguée. Il imagine par exemple que le vieillard qui s’est muré chez lui a l’arrivée des Français sorte de chez lui. Les adieux du peuple le plus doux de  la terre, celui des habitants de l’ile de cythere contraste avec ces adieux vifs. L’antithese est un procédé qui permet d’opposer l’état de nature a l’etat de civilisation.

I L’ethos du personnage = personnalité de celui qu parle

1. Une situation paradoxale mais un discours magistral

• Le viellard sort de sa reserve tutoie le francais
• Discours direct rapport franc direct brusque
• Tahitien caractere fait de franchise droiture de bon sens et affirme le droit naturel
• Le propos rompt avec le préjugé d’une civilisation supérieure avec une periphrase insultante : Et toi chef des brigands qui t’obeissent » mais aussi avec la tradition d’accueil et d’hospitalité des tahitiens

1. L’évocation du bonheur tahitien : le mythe du bon sauvage

• « pur instinct de la nature » c’est-à-dire primitif, naturel,
• L’éloge des mœurs douces et simples : elles sont simples et honnete.
• Le viellard est sage il s’est retire pour reflechir et observe les europeens

1. Un homme bon

• Le texte presente une utopie : l’homme est né bon c’est la société qui le corrompt -> rousseau
• - ici tout est a tous, abscence de faim, vol lhomme ne connait pas la jalousie, c’est pas les femmes qu’arrivent la degradation de la société . Cette homme revendique sa liberté et sa façon de vivre

1. Un discours plausible

• Bougainville a relaté l’existence de ce viellard dans son récit du voyage

II Le pathos du discours

1. Un discours éloquent

• Phrases courtes incisives montrent la colere, l’indignation, la revolte
• Le discours est fait d’interrogations et d’exclamations
• Il s’agit presque d’une tirade
• C’est un sage qui s’exprime
• Sans doute a-t-il
• Le monologue tres narratif devient dialogue avec l’adresse a l’interprete Orou et aussi le dialogue  fictif avec question rhétorique et réponses visant a remettre en question le droit du plus fort

1. Un discours imagé

-Mise en avant d’image forte(teinte de sang), ses propos sont concrets (vos bras). Il etablit des liens de similitudes d’égalité, de réciprocité entre les deux peuples en miroir au moyen de chiasmes l.8 9

1. La condamnation dure en forme de diatribe

• Ton polemique. Tu et les antitheses : innocent nuire, nous qui entraine le lecteur dans la condamnation
• Rabaisse la bonne conscience européenne en rabaissant le courage la philosophie lascience du capitaine et des europeens avec « inutile lumieres »
• Des superlatifs mélioratifs « plus sages « plus honnetes » alourdissent la critique de meme que la comparaison comme « la brute » ou l’accumulation des mefaits des europeens dans les question rhetoriques l.26 et qui restaurente une égalité de principe sur le plan moral et montre les entorses graves a mettre au compte des europeens

III Un réquisitoire contre les Occidentaux : logos et point de vue étranger

1. Un discours raisonné

-comportant des arguments portant sur les valeurs morales d’egalite de liberte et le sens de l’honneur de reciprocité de respect

1. Les vices de l’homme civilisé

• Tout degenere entre les mains de l’homme, la société est décadente : elle dénature le caractere et corrompt l’homme. Il introduit l’avidité la cupidité, l’envie, la convoitise, le désir

1. La dénonciation de l’oppression au nom des principes mêmes des occidentaux

-la distinction du tien et du mien le refus de l’esclavage le refus de la colonisation dénonciation du droit du plus fort de la mechanceté

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