Des Coches et des Cannibales, Montaigne
Dissertation : Des Coches et des Cannibales, Montaigne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Noa Noah • 29 Octobre 2019 • Dissertation • 1 536 Mots (7 Pages) • 20 731 Vues
Dissertation 1G2
Note / Appréciation :
Michel Eyquem de Montaigne est né le 28 février 1533 et il est décédé le 13 septembre 1592 au château de Saint-Michel-De-Montagne.
C'est un écrivain, philosophe, moraliste et homme politique de la Renaissance. Michel Eyquem était scolarisé au collège de Guyenne à Bordeaux, il y brille rapidement par son aisance à pratiquer la discussion et la joute rhétorique, et par son goût pour le théâtre.
Montaigne est un auteur du XVIème siècle, siècle de l'humanisme, qui est un courant littéraire français mettant l’Homme au centre de ses recherches.
L’humanisme est illustré par la Renaissance qui est un mouvement où les artistes deviennent comme des scientifiques et où l’antiquité est mise en valeur. Ces écrits traitent de tout les sujets possibles comme la médecine, les livres ou encore les chevaux mais les principales œuvres de Montaigne sont avant tout « Les Essais », et divers écrits tel que sa Lettre au père de La Boétie et son Journal de Voyage publiés après sa mort.
Aujourd'hui, nous allons d'avantage nous intéresser à deux essais de Montaigne « Des Cannibales » qui est une œuvre relatant de l’arrivé des conquistadors en Amérique du sud ou L’auteur s’appuie sur des témoignages réels et « Des coches » qui est une œuvre oû Montaigne nous donne son avis et sa vision qu'il a des indigènes et des occidentaux. Dans une première partie nous nous intéresserons à la découverte de l'autre du point de vue de Montaigne, dans la seconde partie nous nous intéresserons à la découverte de l'autre comme retour sur soi et enfin à la pratique du décentrement du regard, qui est une condition d'un véritable apprentissage.
Tout au long de ce devoir nous répondrons à la problématique suivante ; Si d'après la thèse de Montaigne, rencontrer l’autre permet de se livrer à un travail d'apprentissage de soi même comme des autres, pouvons nous nous demander si les deux essais de Montaigne, Des cannibales et Des coches qui traitent du nouveau monde, sont-ils une occasion d'un apprentissage sur ce dernier ?
Dans cette première partie nous verrons le thème principal de ces deux essais qui est la découverte de l'autre entre les Indiens et les Européens.
Montaigne possède un vrai intérêt pour la différence envers chacune des personnes qu'ils rencontrent.
Tout au long de ces deux essais, Montaigne s'intéresse au mode de vie des Indiens tout en leur posant une multitude de question que ce soit sur leur culture ou bien leur traditions. Pour exemple dans son œuvre « Les cannibales » Montaigne a un discours authentique mais tout autant moral, il n'hésite pas à mettre en avant les défauts de la société actuelle. Nous pouvons même trouver qu'il présente un sentiment d'engouement pour ces nouveautés ainsi que cette différence de culture.
Montaigne est émerveillé par tout un tas de qualités présentes chez les Indiens qu'elles soient morales, artistiques ou physiques. Dans son œuvre « Les coches » Montaigne utilise des formules hyperboliques pour montrer à qu'elle point il est émerveillé par la grande beauté des ouvrages indiens (« splendeur ahurissante, beauté...»l.15-20), d'autre pars il a aussi recours à une énumération pour prouver les qualités artistiques des Indiens (« Pierreries, de plumes, de coton...»l.19).
Montaigne est d'avantage émerveillé par leurs capacités physiques et morales, au combat les Indiens se battent avec peu de matériel.
Dans l’œuvre « Des cannibales » il cite (l.274-280 « Preuve de bravoure, de courage...Guerriers qui sont pas fragiles ») Montaigne est en admiration devant la vaillantise des Indiens.
D'autres pars, Montaigne reste assez sceptique devant certaines pratiques Indiennes.
La pratique qu'il trouve du moins inquiétante a pour but de rapporter comme trophée la tête de l'ennemi qui l'a tué, cependant Montaigne ne ni pas la violence des cannibales.
Il invite même à les considérer, il pense que les Indiens prennent exemples sur les Européens.
Sans oublier que les médecins et les sièges militaires occidentaux sont autorisés à faire de l'anthropophagie, c'est une pratique qui consiste à consommer de la chair humaine cependant certains Indiens la pratique aussi sans autorisations.
Tout de même les occidentaux sont coupables de nombreuses cruautés, de trahisons envers les siens.
Les indiens dénoncent eux aussi les pratiques terrifiantes des Européens , ils sont avant tout coupables de l'esclavagisme que règnent dans certains pays, les combats d'animaux ou bien de gladiateurs qui y règnent les effraient. Cependant certains Européens, plus généralement appelés les conquistadors, sont coupables de la maltraitance des Indiens due à leurs différences.
Dans cette seconde partie, nous aborderons la découverte de l'autre comme retour sur soi.
Montaigne n'hésite pas à comparer le pouvoir royal du roi en France et le pouvoir Royal du roi des Indiens.
Le roi Indien est totalement différent du Roi français, il combat fièrement aux cotés de ses hommes dans chacune des guerres qu'il dispute et marche le premier à la guerre comme il est écrit (l.520 « Il me dit que c'était de marcher le premier à la guerre ;...»).
A cette époque la le roi de France est Charles IX, qui n'est encore qu'un enfant de 12 ans. Ce qui paraît stupide pour le roi Indien de devoir obéir à un enfant, alors qu'ils pourraient choisir l'un d'entre eux pour commander ; (L.502-506 « Ils disent qu'ils trouvaient d'abord très étrange que tant de grands hommes barbus, forts et armés, qui entouraient le roi, acceptent d'obéir à un enfant qu'on ne choisisse pas plutôt l'un d'entre eux pour commander ; »)
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